Dans cette galerie, nous souhaitons vous encourager à témoigner sur la loi historique qui a enfin permis aux femmes de voter en 1971. Cette photo est celle de la Lausannoise Antoinette Quinche, l'une des personnalités majeures du combat pour obtenir le suffrage féminin en Suisse. Scolarisée au gymnase dans les années 1910 et 1920 au Gymnase cantonal vaudois, elle fut la seule fille parmi les bacheliers. Elle fait son droit et obtiendra une licence et en 1926. Antoinette Quinche devient avocat, très impliquée au service des femmes avec une autre féministe de l’époque Linette Combe. Ces deux militantes assurent avant-guerre une permanence gratuite de l'Union des femmes. Très vite, Antoinette et Linette vont plaider pour un droit de vote féminin cantonal et fédéral. Présidente du comité suisse d'action pour le suffrage féminin en 1944, Antoinette Quinche se battra corps et âmes depuis le canton de Vaud en faveur du droit de vote des femmes. En février 1959, les Vaudoises gagnent leur droit de vote communal et cantonal. Le 7 février 1971, toutes les femmes du pays peuvent enfin voter. Si vous avez eu la chance en tant que femme de vivre cette date historique, pouvez-vous nous raconter dans notre galerie notreHistoire.ch en publiant un récit ?
Nous vous proposons aussi de raconter ce qui fait le quotidien des femmes en Suisse depuis 1971, les difficultés d'obtenir l'égalité salariale, l'égalité de chances à être employée à des postes à hautes responsabilités. Cette galerie aura pour modeste objectif de faire prendre conscience à tout un chacun des réelles avancées de la cause égalitaire ainsi que le recul des valeurs paternalistes. Vous pouvez aussi relater des lenteurs de cette évolution vers plus de justice dans le traitement égalitaire entre les femmes et les hommes en Suisse.
Le Fonds Chappuis à Photo Elysée
Suite à la donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis (1888-1980) à la Fondation Plateforme 10 à Lausanne. notreHistoire.ch est allé à la rencontre de Photo Elysée pour mieux comprendre la politique d'acquisition de l'institution. La conservatrice Fanny Brülhart a répondu à nos questions.