Genève, culture côté cave et moments choisis de la culture alternative.
L'histoire de la Suisse romande, ce n'est pas uniquement les barres de Toblerone, les exploits du Général Guisan ou les canards du lac Léman. Il y a aussi une histoire de la frange, une histoire d'actions plutôt que de récits, une histoire de contestation plutôt qu'un ronronnement orthodoxe et autosatisfait.
Le groupe "underground" est dédié à ceux qui, une fois, ont voulu dire non, ont voulu crier "c'est assez" ou "c'est pas assez". C'est le groupe des manants d'antant et de la "racaille" d'aujourd'hui. C'est le groupe de ceux qui n'entreront jamais dans l'histoire que par la petite porte, que comme anecdote, si éventuellement ils arrivent à ouvrir la porte. Ami, camarade ou racaille, ceci est ton parchemin, ceci est ton porte-voix.
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.