Valérie Clerc, nouvelle webéditrice de notreHistoire.ch

24 mars 2022

Après quatre années de bons et loyaux services en tant que webéditeur de la plateforme notreHistoire.ch, je passe le témoin à l'historienne Valérie Clerc. Mon aventure avec la FONSART - qui édite notreHistoire.ch - continue ailleurs. Je vais, en effet, m'occuper de produire des contenus autour d'archives des institutions de la Genève internationale. La toute nouvelle plateforme geneveMonde verra le jour le 27 octobre 2022 et la nouvelle équipe éditoriale qui s'en occupe est déjà à pied d'oeuvre. Valérie démarre aujourd'hui à mi-temps. Pour faire connaissance, je me suis permis de lui poser quelques questions sur son parcours et ses ambitions.

Bonjour Valérie, vous allez à partir d’aujourd’hui prendre la responsabilité de notreHistoire.ch, pourriez-vous vous présenter ?

Après des études d’histoire de l’art, j’ai travaillé comme médiatrice culturelle au Musée de la Communication à Berne. En collaborant à la refonte de l’exposition permanente, j’ai été sensibilisée à la dimension sociale de l’histoire. Bien des équipements techniques du musée seraient restés énigmatiques sans les témoignages de leurs anciens opérateurs. En valorisant leur expérience, c’est toute la collection qui a pris de la valeur. A la suite de mon expérience muséale, je suis entrée dans l’édition. J’ai coordonné de nombreuses publications sur l’histoire de l’architecture suisse. En préparant des livres sur les monuments de Suisse, j’ai découvert des patrimoines insolites et beaucoup de passionnés qui m’ont ouvert leurs archives privées avec beaucoup de générosité pour les besoins des publications dont je m’occupais.

Comment avez-vous attrapé « le virus » de l’histoire ? Pourquoi avoir fait des études dans cette matière ?

L’histoire et moi, c’est une épopée ! Enfant, j’ai toujours adoré que l’on me conte les récits d’autrefois. Le passé familial, mais aussi les faits marquants de l’histoire mondiale m’ont très tôt captivée. Petite, je regardais assidument la série Il était une fois…, dont les épisodes sur les découvreurs ou l’Amérique me fascinaient. J’étais tellement accro que si par hasard je manquais un épisode, c’était le drame ! Mes parents ont même dû se procurer un magnétoscope pour calmer mes angoisses. Le vrai déclic pour des études historiques est intervenu au lycée. Je devais trouver une filière d’étude, mais toutes les disciplines m’intéressaient. J’aimais la littérature, mais aussi la physique et la biologie. J’ai alors compris que les sciences historiques et l’histoire des représentations permettaient d’éclairer toutes les disciplines que j’appréciais, cet aspect « passe-partout » a été déterminant pour mon orientation professionnelle.

Qu’aimez-vous dans le concept de notreHistoire.ch ?

Ce que j’apprécie, c’est la dimension participative de la plateforme, parce que je crois mordicus que l’histoire est une discipline plurielle, qui se coconstruit. Il n’y a pas un, mais des récits qui racontent et façonnent le monde. Tous les récits ont de la valeur et notreHistoire.ch le montre admirablement. Dans une société de plus en plus complexe, notreHistoire.ch fonctionne comme un kaléidoscope d’expériences et de vécus qui nourrit, renseigne et nuance les grandes chronologies.

Que comptez-vous apportez à notreHistoire.ch ?

Pour moi, il est essentiel que la communauté de notreHistoire.ch se sente stimulée par le contenu et les éclairages proposés par la plateforme. Mon rêve serait qu’à chaque consultation, les utilisateurs de notreHistoire.ch apprennent ou découvrent quelque chose d’inédit qui leur donne envie d’aller plus loin, d’écrire un commentaire, de suggérer une référence ou de transmettre un document. Etant historienne de l’image, je me réjouis aussi d’aborder l’histoire des représentations par les documents et les archives de la plateforme.

Merci Valérie Clerc, tout de bon pour cette nouvelle aventure professionnelle.

Propos recueillis par David Glaser.

Pour contacter Valérie, voici son adresse valerie.clerc@fonsart.ch

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  • Pierre-Marie Epiney

    Je me réjouis de ce nouveau "sang neuf". La présentation de David laisse présager le meilleur. Bienvenue et au plaisir des collaborations futures.

    • David Glaser, reporter FONSART

      Merci Pierre-Marie, vous avez complètement raison. Valérie aime notre pays et connaît bien ses "interconnexions". Ce qui devrait nous permettre de découvrir assez vite de nouvelles histoires méconnues de nos cantons qui n'ont pas encore pu être racontées ici.

    • Jacques Pache

      Bonjour M. Epiney,

      Je m'appelle Jacques Pache j'habite le village de Miéville sur la commune de Vernayaz. Si je vous contacte c'est parce que j'aime échanger avec des personnes avec qui je partage des passions. Et de ce faite je suis content d'avoir rejoint la plateforme Notre histoire pour communiquer.

      J'ai beaucoup apprécié vos photos d'oiseaux et je vous félicite pour ces magnifiques images. Depuis de nombreuses années je m'intéresse aussi beaucoup aux oiseaux et plus particulièrement aux rapaces que j'observe dans la nature. Et depuis quelques temps je les photographie aussi. intimitesauvage.over-blog.com

      Mais je remarque aussi que nous partageons également une passion commune avec l'histoire, ce qui m'a amené à vous contacter sur cette plateforme. Il y a quelques années j'avais raconté un peu l'histoire du village de Miéville et de la cascade de Pissevache dans un ouvrage. Actuellement j'en prépare un autre qui consiste en un recueil de lettres que mon père écrivait à ses parents en 14-18 alors qu'il était mobilisé pour cette guerre. Comme j'avais préalablement élaboré un album manuel j'ai finalement décidé d'honoré la mémoire de mon père avec un ouvrage sur le sujet. correspsoldatsuisse.over-blog rts.ch/play/tv/couleurs-locale

      Je vous salue cordialement et c'est volontiers que je partagerai le verre de l'amitié avec vous si l'occasion devait se présenter.

      Jacques Pache.