notreHistoire.ch face aux images crées par l'IA
Depuis peu, l’intelligence artificielle arrive dans nos vies, pour le meilleur comme pour le pire. C’est maintenant aussi le cas sur notreHistoire.ch et nous devons prendre position. Aujourd’hui, nous pensons que :
L’intelligence artificielle est un outil utile et déjà incontournable. Mais son emploi présente aussi des risques. Pour nous, ces risques sont : dénaturer les documents originaux, enfreindre les droits d’auteur et créer de la confusion. Mais le risque le plus grave à nos yeux, c’est de briser la confiance qui est une condition sine qua non pour apprécier vos documents et vos histoires. Depuis l’ouverture de la plateforme, il y a quinze ans, c’est l’intelligence collective et humaine qui est au centre de notreHistoire.ch. Elle s’exprime sans avoir besoin d’artifices, sans avoir besoin de coloriser des documents originaux réalisés en noir et blanc.
Il n’empêche la colorisation des images apparaît pour certains utile. Très bien, utilisez-la, servez-vous de la couleur pour trouver des informations invisibles, comme la teinte d’un uniforme ou d’un drapeau, mais ne publiez pas le document transformé. Nourrissez vos descriptions, enrichissez vos commentaires par ces informations. Ainsi, vous ferrez passer l’intelligence artificielle par le filtre de l’intelligence humaine.
C’est pourquoi nous avons décidé de bannir les images modifiées ou générées par l’AI. Afin de :
Préserver l’authenticité : Notre mission est de conserver des témoignages visuels authentiques de l’histoire romande. Les images modifiées ou générées par l’intelligence artificielle peuvent altérer la réalité et compromettre l’intégrité des souvenirs que nous partageons.
Maintenir la confiance : La confiance de nos membres est primordiale. En bannissant les images modifiées, nous garantissons que les contenus partagés sont fidèles à la réalité historique et culturelle. Cet aspect est central dans la transmission de la mémoire. notreHistoire.ch est un outil consulté chaque jour par des personnes soucieuses de se documenter sur l’histoire régionale.
Respecter les droits d’auteur : Modifier des images sans autorisation peut enfreindre les droits d’auteur et les lois sur la propriété intellectuelle. En évitant l’utilisation d’images modifiées, nous respectons les droits des ayants-droits et des créateurs originaux.
Éviter les abus : Les images modifiées peuvent être utilisées à des fins malveillantes, telles que la désinformation ou la diffamation. En les bannissant, nous protégeons notre communauté contre de tels risques.Une infox historique le 1er avril est toujours amusante, mais à grande échelle, ce type de manipulation peut amorcer un discours révisionniste.
A terme, nous souhaitons utiliser l’intelligence artificielle sur notreHistoire.ch pour améliorer la recherche, suggérer des documents connexes et vous assister dans votre exploration du passé, mais pas pour modifier les documents originaux et inédits qui, tous ensemble, font la particularité de notre plateforme. Rappelons que les images floues, écornées ou simplement jaunies de nos albums souvenirs ne sont pas à corrigées à tout prix. Leurs imperfections témoignent de procédés techniques qui, eux, font histoire.
notreHistoire.ch défend aussi un regard sensible sur l’archive et sa matière originale. Nous considérons que l’intelligence artificielle nous prive des égards que requiert des témoignages fugaces ou fragiles venus d’un autre temps.
Merci pour cette prise de position
Bonjour, un immense MERCi pour cette courageuse prise de position. Recevez, mes salutations respectueuses. Martine Desarzens
Excellente prise de position, un très grand merci
L’histoire est vivante, et notre manière de l’explorer doit évoluer avec les outils de notre temps. Les images CORRIGÉES par l’IA ne doivent pas être perçues comme une menace pour l’authenticité, mais comme une opportunité d’amplifier notre compréhension du passé. Cela n’a rien à voir avec une image CRÉÉE par l’IA.
Plutôt que de bannir ces outils, il serait plus judicieux de les encadrer, en intégrant des protocoles de transparence et de respect des documents originaux. Ainsi, l’intelligence artificielle devient une alliée de l’intelligence humaine et collective, et non une menace.
Dans notre histoire, nous trouvons un grand nombre de portraits de famille et d’autres cartes photo provenant de photographes renommés. Déjà, à cette époque, ces derniers corrigeaient leurs photographies avant de les rendre à leurs propriétaires !
Selon cette théorie, faudrait-il également les proscrire, car ce ne serait plus l’image originale ? Mettre autant d’énergie à débattre de quelques images améliorées, alors que le site regorge d’images qui n’ont pas leur place et de commentaires inappropriés qui n’apportent rien à l’HISTOIRE, la grande histoire… Voilà où le travail est conséquent. Mais…
Réserver l’authenticité pour les archives est essentiel. Pour les documents rares ou particulièrement sensibles, conserver strictement la version originale pourrait être une règle, mais cela n’a pas besoin de s’appliquer à tout. Améliorer la clarté ou la lisibilité de documents grâce à ces corrections, lorsqu’elles sont utilisées avec rigueur et transparence, ne trahit pas le document original, mais en révèle des aspects souvent invisibles.
Ce n’est pas le plus fort de l’espèce qui survit, ni le plus intelligent. C’est celui qui sait le mieux s’adapter au changement. — Charles Darwin
Cher Monsieur, bonjour, ayant lu votre commentaire attentivement concernant votre position sur l’I.A ; je vous invite, ainsi que les membres de N.H, à regarder et écouter ce petit moment extraordinaire et exceptionnel de la Télévision Suisse Romande via par l’émission ; « Les Beaux parleurs » du 3 septembre 2023 ; où tous les participants et téléspectateurs avaient pu s’offrir une grande ration de rigolade grâce à la merveilleuse plaisanterie publiée sur le blog officiel de M. Etienne Klein dont tout le monde rigole encore ; rts.ch/play/tv/les-beaux-parle...
Pour ceux et celles qui ignorent qui est Etienne Klein ; je vous propose un petit résumé copié sur Wikipédia; « Étienne Klein, né à Paris le 1er avril 1958, est un physicien, philosophe des sciences et producteur de radio français. « Il dirige le Laboratoire de recherche sur les sciences de la matière tout en menant une carrière de vulgarisation autour des questions soulevées par la physique contemporaine, notamment par la physique quantique et la physique des particules. «
Amicales salutations. Martine Desarzens qui ose affirmer que l’intelligence artificielle n’existe pas : fr.wikipedia.org/wiki/Intellig...
Je rejoins entièrement la prise de position de Yannik Plomb. Contributeur de notrehistoire dès les premières heures , ayant publié près de 2500 documents, j’ai trouvé extrêmement violent de voir deux de mes documents rétrogradés à l’état de brouillon par un responsable du site pour la raison que l’image avait été colorisée par l’IA. Cet acte d’autorité m’a vraiment blessé puisque je me suis (presque) toujours efforcé d’accompagner les documents publiés d’informations complémentaires.
La correction des images ne date pas d’aujourd’hui. J’en veux pour preuve ces deux documents particulièrement évocateurs (1960 et 1947) :
notrehistoire.ch/entries/Gq8RN...
notrehistoire.ch/entries/7gBZy...
Dans les deux cas, le photographe a fait apparaître des personnes décédées sur la photo. Faut-il donc rejeter ces images au prétexte que l’original a été « trafiqué » ? Je pense qu’on conviendra que non. Par contre, donner à comprendre pourquoi la modification a été apportée est utile. Par cet exemple, je veux dire qu’il convient de fixer des règles mais qu’il ne faut pas rejeter le bébé avec l’eau du bain.
Dans la mesure où l’IA peut aider à mieux apprécier un document, peut-être à mieux le comprendre, cet outil a tout à fait sa place sur NH. L’auteur du document précisera bien sûr cette aide et affichera en regard l’original jauni et déchiré. De plus, ce site a une vocation populaire. Il ne s'adresse pas à un public d'historiens pointus.
Il est opportun de signaler que l’un des sites les plus connus de généalogie propose de « réparer » et même de « sublimer » les documents originaux. Cela va sans doute un peu trop loin mais l’extrême rigueur de la prise de position ci-dessus est de nature à clore le débat et c’est regrettable.
Si on consacrait une énergie équivalente à réagir à certains commentaires tout à fait hors de propos ou à lutter contre la publication de documents sans intérêt ou sans aucun éclairage documentaire, je trouverai cela très favorable.
J'aimerais souligner la remarque
"[...] Dans la mesure où l’IA peut aider à mieux apprécier un document, peut-être à mieux le comprendre, cet outil a tout à fait sa place sur NH. L’auteur du document précisera bien sûr cette aide et affichera en regard l’original jauni et déchiré. [...]"
C'est très judicieux et adéquat. Sous de telles conditions, je ne vois pas d'inconvénients à l'utilisation de l'IA, ou de logiciels permettant de corriger des défauts. Je le fais d'ailleurs moi-même avec mes fichiers audio - atténuant le mieux possible les griffures et endommagements des disques sans pour autant altérer le son - et mes photos de pochettes ou d'étiquettes, avec des logiciels spécialisés, certainement sans IA car ils sont tous vieux de bien des années.
Une sévère réglementation est par contre nécessaire, car avec l'IA il est hélas bien trop facile de falsifier un document, que ce soit une photo, une video, un enregistrement sonore, n'importe quoi.
Pierre-Marie, je partage entièrement cette analyse et position sur cette question sensible. Ta contribution à notrehistoire.ch et ton souci d’accompagner tes documents d’informations riches et pertinentes méritent en effet une reconnaissance. La rétrogradation de documents au motif qu’ils ont été colorisés par une intelligence artificielle semble non seulement disproportionnée, mais aussi contraire à l’esprit de partage et de transmission qui anime ce site. Comme tu la judicieusement souligné, la retouche et la modification d’images ne datent pas d’aujourd’hui. Les exemples historiques que tu mentionnes – où des photographes ont sciemment intégré des éléments symboliques ou transformé la réalité visuelle pour raconter une histoire ou honorer des disparus – montrent que la manipulation d’une image peut servir un but narratif ou émotionnel légitime. Rejeter d’office ces pratiques revient à nier des pans entiers de l’histoire de la photographie.
L’intelligence artificielle, en tant qu’outil de restauration ou de mise en valeur des documents anciens, ne doit pas être vue comme une menace, mais comme un moyen de rendre un patrimoine souvent fragile plus accessible et plus compréhensible. Bien entendu, la transparence reste essentielle : il est tout à fait justifié que l’utilisateur mentionne les modifications effectuées et conserve l’original en parallèle. Cette démarche pédagogique permet de contextualiser l’intervention sans dénaturer le document d’origine. Refuser catégoriquement l’usage de l’IA risque de priver la communauté d’une technologie qui peut enrichir l’expérience et améliorer la qualité des documents.
Tu rappeles à juste titre que notrehistoire.ch s’adresse à un public large, et non exclusivement à des historiens spécialisés. C’est précisément ce qui en fait sa richesse : permettre à chacun de contribuer, de découvrir et de partager des documents qui résonnent avec l’histoire collective. La diversité des approches et des techniques, y compris l’usage de l’IA, participe à cette ambition démocratique. Fermer la porte à ces innovations risquerait de rendre le site moins vivant, moins inclusif.
Enfin, tu mets le doigt sur un point essentiel : l’énergie consacrée à censurer certains usages (comme la colorisation) pourrait être mieux employée à modérer les contenus réellement problématiques, comme des documents dénués de contexte ou des commentaires hors sujet. Une gestion équilibrée, encourageant les bonnes pratiques plutôt que sanctionnant aveuglément, serait plus bénéfique pour la communauté.
Au lieu de rejeter les apports de l’intelligence artificielle, il serait plus constructif de définir un cadre clair pour son utilisation. En fixant des règles transparentes et en sensibilisant les contributeurs à l’importance de contextualiser leurs modifications, notrehistoire.ch pourrait non seulement préserver sa vocation patrimoniale, mais aussi l’enrichir. La priorité devrait toujours être de faire vivre et comprendre l’histoire, dans toute sa complexité et sa richesse.
Cher René et cher Pierre-Marie Epiney. Bonjour, J'ai lu vos commentaires très intéressants concernant les images; mais comme chaque jour nos médias nous informent que tant et tant de personnes se font piéger par l'I.A ; qu'il me semblerait logique que le comité de N.H, si il y a encore un comité; décide de renoncer à l'I.A.. (voirhttps://www.24heures.ch/cybersecurite-les-cyberattaques-se-multiplient-grace-a-l-ia-372540113875?fbclid=IwY2xjawGvwB5leHRuA2FlbQIxMQABHXA_PA6vg5GDKSYSvY-gmDBMQ3braQ0FC9tCkpY6sH5W-MWgZ6pMul_gCw_aem_oWOBNNyXBYAPDIvGoXHfEA) Excellent dimanche mes chers amis. Recevez mes amicales salutations. Martine Desarzens
Tous ces arguments pour l'IA sont intéressants et défendables selon où on se place par rapport au document original, évidemment. Permettez que je réagisse en tant qu'archiviste. Une ARCHIVE est un document inaliénable par quelque procédé qui soit. Une Archive c'est le temps arrêté, en général un document écrit. On peut bien sûr le restaurer quand les dommages sont trop importants et q'il faut le rendre consultable par les historiens. Qui eux, se chargent d'interprétations... et très souvent de distorsion, (voire certains pays qui revisitent leur Histoire pour servir les besoins du pouvoir en cours). Avec l'image c'est différent, l'importance qu'a pris le visuel sur l'écrit depuis la moitié disons en gros, du siècle passé, a distordu notre relation à ce temps arrêté que nous avons forte tendance à "améliorer" pour notre confort visuel et notre besoin d'esthétisme. C'est mon credo, et je supporterai très mal que mes documents soient modifiés pour les "arranger" au goût du jour comme on bricole les visages et les corps par la chirurgie esthétique, par exemple, dans le seul but de ressembler à des modèles dictés par les modes du moment, mode qui, comme le disait Gabrielle Chanel : "La mode, ça se démode !" Le souci d'authenticité devrait être une règle inaliénable sur NH. Si NH reste bien un site de partage d'ARCHIVES et non pas une simple chronique comme il y en a pléthore sur le net. Et merci d'avoir ouvert ce débat, important.
Chère Pierrette, bonjour. Je te remercie pour ton commentaire de professionnelle; commentaire que apprécie beaucoup et que je partage totalement. En espérant que N.H. va te lire et suivre ton conseil d'archiviste, reçoit mes amicales salutations. Martine Desarzens
Merci pour vos commentaires avisés d'archiviste, propos que je partage.
Le site notrehistoire.ch est globalement bien perçu et se distingue par son rôle unique en tant que plateforme numérique participative dédiée à la mémoire collective de la Suisse romande
NotreHistoire : Une plateforme de patrimonialisation, pas un site d'archives Contrairement à ce que l'on pourrait croire, NotreHistoire ne peut pas être considéré comme un site d'archives au sens strict du terme. En réalité, il s'agit davantage d'une plateforme collaborative qui vise à rassembler des souvenirs de famille, des documents personnels et des éléments du patrimoine individuel, afin de construire une histoire collective partagée. Cependant, cette démarche ne répond pas aux principes fondamentaux de l'archivage tels qu'ils sont définis par les normes professionnelles. Voici pour quoi: La distinction entre patrimonialisation et archivage est essentielle pour comprendre les limites de NotreHistoire en tant que site d’archives. Patrimonialisation : une mise en valeur subjective Sur NotreHistoire, les documents soumis par les contributeurs sont choisis en fonction de leur valeur personnelle ou sentimentale. Ces documents deviennent des éléments d’un patrimoine collectif par le simple fait qu’ils sont partagés sur la plateforme. Ce processus, que l’on peut qualifier de patrimonialisation, repose sur des critères subjectifs et individuels, sans cadre méthodologique précis. En revanche, l'archivage exige une sélection rigoureuse fondée sur des critères objectifs, tels que la valeur juridique, historique ou administrative des documents. Numérisation et reproductibilité : des défis techniques et méthodologiques Lorsqu’un document analogique, comme une photo sur film argentique, est numérisé pour être publié sur NotreHistoire, il perd une partie de son authenticité matérielle. La copie numérique, même de haute qualité, ne peut pas restituer certaines caractéristiques physiques du document original. Or, un véritable site d’archives se préoccupe non seulement de la conservation des originaux, mais aussi de la qualité et de la fidélité des reproductions numériques. La plateforme NotreHistoire, en revanche, ne fournit pas d’indications strictes sur les procédés de numérisation (résolution, fidélité des couleurs, etc.), ce qui peut nuire à la précision documentaire.
L'absence des principes fondamentaux de l'archivage Un site d'archives repose sur deux grands principes : la provenance et l’ordre originel, deux notions qui sont absentes de la structure de NotreHistoire. Principe de provenance Les archives doivent être conservées en fonction de leur origine, c’est-à-dire de l’entité ou de la personne qui les a produites. Cela garantit l’intégrité et la traçabilité des documents. Sur NotreHistoire, il n’y a pas de système permettant de respecter ce principe : les documents sont mélangés sans distinction claire de leur origine, rendant difficile la reconstitution de leur contexte initial.
Principe de l’ordre originel L’organisation interne des archives doit être maintenue telle qu’elle existait au moment de leur création ou utilisation. Ce principe est crucial pour préserver la logique et la signification des fonds d’archives. Or, sur NotreHistoire, les documents sont indexés par des tags définis librement par les contributeurs. Cette approche, bien qu’utile pour une recherche rapide, crée une organisation subjective et souvent désordonnée, rendant impossible une reconstitution fidèle des ensembles documentaires.
Des défis posés par l’utilisation des tags Le système de tags de NotreHistoire est un outil pratique, mais il souffre d’une absence de normalisation. Chaque utilisateur choisit librement les mots-clés associés à ses documents, ce qui engendre des doublons, des incohérences et un manque de clarté dans les recherches. Par exemple, un même thème peut être désigné par plusieurs variantes (ex. : "anniversaire", "fête d’anniversaire", "anniv"). Ce désordre rend l’organisation des documents sur la plateforme incompatible avec les standards de l’archivistique, où des vocabulaires contrôlés et des cadres de classement normalisés sont essentiels.
Le patrimoine numérisé : un enjeu complexe La numérisation, qui est au cœur de la démarche de NotreHistoire, présente des avantages indéniables, notamment l’accessibilité et la diffusion des documents. Cependant, elle soulève aussi des défis : Fidélité à l’original La numérisation transforme les objets physiques en fichiers numériques. Ce processus entraîne une dématérialisation et, parfois, une perte d’informations essentielles (texture, nuances, inscriptions manuscrites). Un véritable site d’archives s’assure que ces pertes soient minimisées par des standards de numérisation rigoureux, ce qui n’est pas garanti sur NotreHistoire. Accessibilité universelle vs authenticité Bien que les documents numérisés soient accessibles à un public large, leur consultation en ligne ne peut pas toujours remplacer l’expérience de l’original. Cette tension entre accessibilité et authenticité est peu abordée par NotreHistoire, qui privilégie avant tout la mise en réseau des souvenirs.
Conclusion : NotreHistoire, un outil de mémoire collective, pas un site d’archives En définitive, NotreHistoire se positionne davantage comme un outil de mémoire collective, valorisant les récits individuels et familiaux, que comme un site d’archives au sens strict. Son rôle est de patrimonialiser des souvenirs et des documents personnels pour construire une histoire partagée. Cependant, l’absence de respect des principes fondamentaux de l’archivistique, l’usage désordonné des tags et les limites inhérentes à la numérisation en font une plateforme complémentaire, mais distincte des véritables sites d’archives. Si NotreHistoire veut être considéré comme un outil d’archivage, elle devra adopter des normes archivistiques claires, garantir la qualité des processus de numérisation, et offrir une structure plus rigoureuse pour le classement et la recherche des documents.
En réponse à M. Yannik Plomb : Monsieur, avant de nous inonder plus de vos longs commentaires; qui sont des affirmation concernant la définition du site NH; que j'ai lues, mais que je ne partage pas, avant de continuer dans votre sens, je propose que les personnes fondateurs de NH comme M. Claude Zurcher répondent à vos affirmations concernant le site NH. Dont la signature est " la web éditrice vous parle" En vous remerciant et en espérant que vous accepterez ma proposition, recevez mes salutations d'un dimanche ensoleillé.
Pour répondre aux échanges intéressants exprimés dans les commentaires de ce blog, nous apportons la conclusion suivante. Nous vous renvoyons au texte du blog, qui nous paraît clair et complet. Il n’est pas question dans ce texte de la nature même de notre plateforme, ni de sa ligne éditoriale, ni de l’histoire des images manipulées par le passé, mais simplement de notre décision de refuser sur notreHistoire.ch les documents modifiés par l’intelligence artificielle. Et ceci pour les raisons évoquées dans notre texte. notreHistoire.ch défend l’authenticité historique des documents publiés sur sa plateforme. Elle n’est pas hermétique aux développements de l’intelligence artificielle qu’elle suit avec intérêt. Nous pensons que les informations tirées de celle-ci peuvent renseigner vos récits et vos descriptions, notamment pour amener des précisions supplémentaires, invisibles au premier coup d’œil. Cependant, l’utilisation de ses outils doit se faire hors plateforme.
Cher Claude, je te remercie pour ton commentaire qui repose le carde en répétant la position de NH par rapport à l 'I.A ! Ce sujet est tellement émotionnel, tellement sublimé par certains et décrié par d'autres, que je me suis laissée prendre par l'émotion en me positionnant personnellement contre; alors qu'il suffisait que, comme je l'ai fait; que je remercie NH pour sa courageuse position. Si ce sujet me touche tant; c'est que comme de nombreuses personnes ce nouveau gadget fascine les enfants et les adolescents devenant un moyen de ne plus avoir besoin d'apprendre à l'école ni à l'université. Amicales salutations. Martine Desarzens