Aubonne, la Maison d'Aspre
Aubonne, la Maison d'Aspre
La Maison d'Aspre est l'une des plus belles propriétés de la ville. Les orangers passaient l'été dans le jardin, confortablement installés dans leurs tonneaux pour regagner l'orangerie, sur la gauche, à l'approche du froid.
Documents mis gracieusement à ma disposition par la famille Biéri d'Aubonne.
En 1701, Gabriel-Henri Mestral achète aux autorités bernoises le clos d'Aspre « pour le prix de 39 070 florins » et y fait construire un manoir. Une année avant sa mort, il lègue le domaine en viager à son neveu Gabriel-Henri de Mestral. En 1772, Gabriel-Henri vend à son tour la propriété à son frère cadet Charles-Albert de Mestral qui la conservera jusqu'à la révolution vaudoise. En 1845, son descendant Henri Georges mettra la maison à disposition de l'Église libre du canton de Vaud comme lieu de culte. La famille Mestral conservera le domaine pendant les trois siècles suivants.
Le bâtiment, de même que l'orangerie attenante, est inscrit comme bien culturel suisse d'importance nationale.
L'entrée sur la rue du Chêne. le 30 novembre 2017
Vue d'une de ses façade depuis la rue du Chêne. En 2017
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.