Les pompes à bras
Dès la plus haute antiquité, les hommes ont su qu'il fallait se protéger des incendies. Ils avaient remarqué que la pluie éteignait le feu et que les lacs et rivières stoppaient sa progression. Mais qui le premier eut l'idée de projeter de l'eau sur le feu ? Les Chinois ? Les Romains ?
Les Romains, autrefois, utilisaient des « siphones », des sortes de grandes seringues qu'ils remplissaient d'huile bouillante pour asperger leurs ennemis. L'idée leur vint un jour de se servir d'un tel « siphon » pour éteindre les incendies.
Le système fut perfectionné par Ctesibius (d'Alexandrie), dans les années 130 avant Jésus-Christ : une grande pompe aspirante et refoulante, composée de deux corps de pompe cylindriques avec des pistons verticaux. Des barres manœuvrées par plusieurs hommes permettaient d'abaisser et de relever alternativement les pistons.
Il a fallu attendre le XVIIe siècle pour que la seringue soit perfectionnée. Mais c'est un allemand, Hautsch de Nuremberg qui mit au point la première machine à laquelle le hollandais Jan Van der Heide apporta un complément important : une tuyauterie de cuir flexible permettant de fournir de l'eau à distance.
Ainsi naquirent les « pompes à bras » dites « pompes hollandaises ».
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.