L’escalade sportive comme sport olympique: le premier pas. (1/5)
L’escalade sportive comme sport olympique: le premier pas. (1/5)
Aux Jeux Olympiques de Tokyo 2021, l’escalade sportive devient sport olympique avec trois disciplines: de vitesse, de bloc et de difficulté. Mais le chemin a été très long. C’est en effet en février 1995 qui le comité de l’UIAA (Union Internationale des Associations d’Alpinisme qui regroupe la grande partie des clubs alpins du monde) -dont je faisais partie à l’époque- se rend, avec son président Pietro Segantini, au Musée Olympique de Lausanne pour présenter au CIO et à son président Juan Antonio Samaranch les sports de montagne et l’escalade sportive en particulier. En cette occasion l’UIAA présente comme cadeau au Musée Olympique un monolithe de granite de la val Bregaglia avec gravés dans la pierre l’écusson de l’UIAA et les cercles olympiques. L’UIAA avait cherché à codifier au niveau mondial les règles de l’escalade de compétition qui, aux débuts de ce sport dans les années ’80, étaient réglés par les fédérations locales et donc différents d’un pays à l’autre. Cette visite au CIO de Lausanne fut le premier pas du long chemin pour faire accepter l’escalade sportive an tant que sport olympique.
Ici on voit le président du CIO Juan Antonio Samaranch qui écoute le plaidoyer du président de l’ UIAA, Pietro Segantini, la pierre étant encore voilée avec le drap de l’Année Internationale du Sport et de l’Ideal Olympique 1994.
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.