3. Le premier roman

Fondation Maurice Zermatten

« Habemus poetam », c'est par ces mots qu'Edouard Korrodi, journalise à la NZZ accueille en 1936 Le Cœur Inutile et son auteur en lui consacrant 4 colonnes. Ramuz salue aussi le roman en le disant "tout gonflé de richesse verbale" et félicite l'écrivain "d'avoir osé être vrai".

Le premer roman

Mais le plus flatteur pour le jeune auteur sera un article paru en France, dans Les Nouvelles Littéraires dans lequel Edmond Jaloux vante Le Coeur inutile "cette première oeuvre, charmante jusque dans ses gaucheries, belle, marquée de vérité; le sentiment qui la domine est élevé et pur", lui prédisant même un avenir de dimension européenne : "Avec Zermatten, le Valais entre en littérature au même titre que le canton de Zurich y est entré avec Gottfried Keller et le canton de Vaud avec C.F. Ramuz."

Le jeune écrivain

Ce premier roman remporte un grand succès. On parle du « phénomène » Zermatten. Le livre, tiré à 3000 exemplaires est épuisé rapidement et sera réédité plusieurs fois. Suivront une quinzaine de romans, le dernier paraissant en 1983.

Le dernier roman

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1 septembre 2012
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