Que celui qui n'a pas joué au Monopoly...

Que celui qui n'a pas joué au Monopoly...

JL Hirt
Jean-Luc Hirt

Voici, sans aucun doute, le jeu de société le plus connu en Suisse.

Pour exemple, en photo, 3 des multiples versions originales, dont une en Francs suisses, avec le tampon "Jouets Weber" et ses cinq miniatures en plombs.

A noter qu'il existe pas mal de rééditions, et d'autres types de boîtes avec des miniatures en plastique.

En voici l'historique, trouvé sous Wikipédia :

Le Monopoly est un jeu de société édité par Hasbro. Le but du jeu consiste à ruiner ses concurrents par des opérations immobilières. Il symbolise les aspects apparents et spectaculaires du capitalisme, les fortunes se faisant et se défaisant au fil des coups de dés.Ce jeu de société est mondialement connu, il en existe de multiples versions. Depuis 1935, le Monopoly français s'est longtemps joué sur un plateau évoquant les rues de Paris.

Genèse du Monopoly

Un certain flou subsiste sur sa véritable origine, qui serait plus ancienne, remontant à un autre jeu, lui aussi fondé sur des transactions immobilières, The Landlord's Game(1904). D'autres jeux, déjà localisés dans diverses villes des États-Unis, furent créés dans les décennies suivantes, notamment à Indianapolis, dont des Quakers tirèrent une version améliorée, située à Atlantic City, qui aurait été plagiée par les auteurs du Monopoly « officiel ». Les auteurs de l'Original Monopoly™ l'ont republiée en 1999, mais comment s'offusquer du plagiat d'un jeu où la tricherie est tolérée, voire encouragée ? Selon ses règles, « l'idée du jeu est de vendre, acheter ou louer des propriétés d'une manière profitable, de telle sorte que l'un des joueurs devienne le plus riche et même arrive au monopole. Ce jeu est un jeu de commerce, d'adresse et d'agrément. Le gagnant est celui dont la fortune est la plus grande. » On insiste bien sur le fait qu'il « ne faut pas aider les autres joueurs à sauvegarder leurs biens ». Le but avoué est de faire fortune, le but non avoué étant de ruiner les autres par tous les moyens. Tout comme la crise de 1929, le jeu n'a pas tardé à traverser les océans. Dès 1935, de nombreux Monopoly fleurissent en Europe, tel celui de Paris pour la France. C'est le début d'un énorme succès. Aujourd'hui, plus de 200 millions de jeux ont été vendus dans le monde et l'on estime que plus de 500 millions de gens y ont joué. Nous avons tous, peu ou prou, découvert les rouages de l'économie capitaliste par son biais. Le Monopoly reste un des jeux les plus populaires : plus de 80 pays ont leur licence, dans plus de 30 langues. Il existe également des Monopoly sur des thèmes inattendus, en fonction des modes du moment ou des événements de l'actualité. Certains s'éloignent d'ailleurs un peu de l'idée originelle puisqu'il ne s'agit plus d'une ville. Mais le but à atteindre est toujours le même : l'argent !

Version mère, versions filles

Le Monopoly connaît donc un grand nombre de versions. Le record est détenu par les États-Unis qui possèdent plus de 200 versions, de l'Arizona à la Floride, en passant par New York, Hawaï et l'Alaska. Il y en a près de 60 au Royaume-Uni. On peut mesurer l'influence des pays en observant ceux où l'on joue sur des plateaux représentant les rues d'Atlantic City, Londres et Paris. Dans un grand nombre de pays d'Amérique latine, le Monopoly d'Atlantic City a été utilisé en version espagnole. C'est le cas de l'Argentine, du Costa Rica ou encore du Chili qui, avant de se doter d'une version propre sur Santiago, utilisait ce Monopoly nord-américain en espagnol. Il en fut de même pour le Japon qui possède aujourd'hui ses jeux sur Tokyo ou sur des rues d'autres villes, alors qu'il a longtemps utilisé la version d'Atlantic City. Londres et Paris sont, après Atlantic City, les plateaux de jeu les plus utilisés. Passé colonial oblige, de nombreuses colonies britanniques et françaises ont longtemps joué dans les rues de leur capitale. Aujourd'hui encore en Inde, à Oman ou Singapour, on continue de chercher à ruiner ses adversaires dans les rues de Londres, en achetant Picadilly, Regent Street ou Trafalgar Square. D'autres pays ont conservé le Monopoly londonien, mais se sont déjà émancipés en créant leur propre jeu. L'Égypte s'est dotée d'une version représentant les rues du Caire et d'une, plus touristique, avec les villes de Guizeh, Heliopolis, Abbasieh. En Birmanie, on joue dans les rues de Rangoon, Mandalay ou Meiktila. L'Arabie saoudite a ouvert un large éventail de possibilités, en utilisant les rues de sa capitale, Ryad, celles du Caire ou de Londres. L'Australie a définitivement coupé le cordon en créant un Monopoly des antipodes, version hémisphère sud. On notera la faible représentation du continent africain, les seuls pays dotés de leur propre jeu étant des ex-dominions, les autres jouant probablement sur des jeux importés de l'ex-métropole

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Jean-Luc Hirt
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25 février 2010
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