Les mouvements frontistes
Les mouvements frontistes
La Suisse n'est pas épargnée par la crise économique mondiale de 1929. La production industrielle est en net recul, la situation des exportations est catastrophique. Le revenu des ménages baisse de façon drastique. En 1936, on compte en Suisse plus de 120000 chômeurs.
La conjoncture économique, jointe à la montée en Europe des idéologies autoritaires prônant un ordre nouveau, constituent le terreau dans lequel vont apparaître en Suisse, dès le début des années trente, les mouvements frontistes.
Ces formations d'extrême droite, qui ne font pas toutes montre de la même virulence, possèdent certaines visions communes : elles revendiquent un état fort, voire autoritaire et expriment à des niveaux divers un rejet de la communauté juive, accusée de s'enrichir sur le dos des paysans, de artisans et des petits commerçants et de mépriser les intérêts nationaux.
Journaliste: Werner Rings
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.