« Il ne fallait pas avoir d’accent local et de bonnes connaissances de musique » me dit Christine Magro dans cet entretien en quatre parties quand elle parle de son arrivée à "La Romande". Cette conversation a eu lieu il y a un mois dans les locaux de la Radio Télévision Suisse à la Sallaz à Lausanne. Christine va nous replonger dans quatre décennies de plaisir radiophonique intense, entre émissions de culture, de musique et littérature, mais aussi de culture au sens terrestre. Les premiers pas de Christine ? Très naturels et très accidentels. On était en 1979, les critères d’embauche à la Radio Suisse romande étaient stricts. Christine a été choisie, avec quatre autres personnes, sur un nombre très important de candidats. Elle avait ce quelque chose, cette nature pétillante, cette posture simple et classe à la fois, ce qui fait cette différence. Depuis 1979, la productrice historique de « Monsieur Jardinier » n'a pas occupé que le poste prestigieux de matinalière qui réveille les gens. Certes, elle tient sa place au 6-9 heures le dimanche sur la 1ère en tant que productrice. Mais elle a fait tellement d'autres choses avant. A l'heure où elle va se préparer à prendre congé petit à petit de ses auditrices et auditeurs (très) nombreux de la 1ère le dimanche matin, nous nous rencontrons donc pour raconter ces décennies d'aventures radiophoniques au service des autres. En sus, quelques histoires de coulisse, entre l'influence culturelle de sa famille suisso-sicilienne et ses rencontres avec certaines grandes et belles personnes de la RTS.

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