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Fribourg - L’Hôtel de la Rose et le Plaza

Sur une idée de
Claude Daubies
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Bonjour à toutes et tous, En février, je vous parlais de l’auberge-restaurant du Sauvage et du « Barbu » Georges Thibaut, au début des années 1970. A cette époque, j’avais été détaché à Fribourg par mon employeur, le constructeur d’ordinateurs Burroughs, pour travailler au siège européen (BISA – Burroughs International Société Anonyme) de cette société. Son siège était situé au numéro 18 (renuméroté 2 ultérieurement) de la rue Saint-Pierre, au-dessus de l’actuel grand magasin Migros. J’ai aussi occupé un local dans un immeuble de la rue de la Banque, dont j’ai cependant oublié le numéro. Mon supérieur était un Suisse allemand nommé Anton « Toni » Steiner, la secrétaire de l’équipe était la Fribourgeoise Kathi Scherer, le directeur de la BISA se nommait Kam Stark. Le midi, nous prenions notre repas au Plaza, rue de Lausanne 91. La gérante du restaurant était Marie-Antoinette « Marinette » Strebel-Volery. Elle avait une amie (ou cousine ?) prénommée Lauranne (je ne me rappelle plus son nom), une artiste qui résidait à la ruelle du Stalden. Une jeune serveuse du Plaza répondait au prénom d’Yvonne. Le propriétaire de l’établissement, Ivan Brunschwig, nous avait invités un soir à un spectacle donné au « cabaret » du sous-sol. Je m’étais notamment lié avec Georges Chaubert, fondé de pouvoir à l’agence de l’UBS toute proche de mon lieu de travail, ainsi qu’avec le pasteur Gabriel Leuenberger qui habitait au n° 2 du chemin des Grottes. Je logeais à l’Hôtel de la Rose, place Notre-Dame, actuellement rue de Morat numéro 1. On m’y avait attribué une chambre double dont les fenêtres s’ouvraient sur la ruelle de Notre-Dame et la cathédrale Saint-Nicolas. D’autres collègues étaient hébergés au Duc Berthold, rue des Bouchers 112 (maintenant n° 2). Le propriétaire de la « Rose » était le Néerlandais Willy Brouwer ; il possédait aussi le Relais du Vieux Moulin, à Corserey. Toutefois, vers juin 1971, il vendit l’hôtel à un groupe hôtelier pour se consacrer totalement à son établissement de Corserey. Ce furent les époux Meyer qui assurèrent la gérance de l’hôtel, pour un patron que je ne vis jamais. Madame Meyer ne s’exprimait qu’en allemand. Tout le personnel conserva son emploi après la vente. Je me rappelle Monsieur Aubert, le chef réceptionniste français, aimable et au comportement très professionnel. Il y avait aussi Luis, un réceptionniste jovial de nationalité espagnole dont je n’ai jamais su le nom de famille, avec lequel je bavardais parfois au cours des soirées pluvieuses, lorsqu’il était de service. Il me racontait des anecdotes sur Fribourg et sa population mais il me faisait aussi des confidences plus discrètes sur le travail et la vie à l’hôtel ! Vers 22 heures, la Police des étrangers venait systématiquement éplucher le registre de la réception. Le soir, il m’arrivait de me restaurer au snack de l’hôtel dont l’entrée était au numéro 4 de la rue Pierre Aeby. Merci pour votre attention. Je lirai avec plaisir vos commentaires ainsi que d’éventuelles précisions sur ces lieux et personnes.

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