Robert DENZLER, courte biographie
Robert DENZLER
(ou Robert F., Robert-F., Robert Heinrich Friedrich)
19 mars 1892, Zurich - 25 août 1972, Zurich
Pianiste, chef d'orchestre et compositeur de nationalité suisse
Robert Denzler étudia au Conservatoire de Zurich (entre autres le piano auprès de Friedrich Niggli, le violon auprès de William Ackroyd et Willem de Boer), ainsi qu'en privé auprès de Volkmar Andreae (théorie et composition). Déjà pendant ses études il dirige ses propres compositions à Zurich, St.Gallen, Bâle et Berne. En 1911 il continue ses études à Cologne, avec le but d'une formation de pianiste de concert auprès de Lazzaro Uzielli. À côté de ses études, il travaille comme répétiteur du choeur de l'opéra de Cologne, ainsi que de celui du Festival de Bayreuth, sous la direction des chefs d'orchestre Hans Richter, Karl Muck et Michael Balling.
Les principales étappes de sa carrière:
- 1912, nommé «städtischer Musikdirektor» à Lucerne
- 1915, «erster Kapellmeister» au Théâtre de la Ville de Zurich
- 1918, épouse la soprano Idalice Anrig
- 1925 - 1931, organise des festivals Wagner à Genève, dirige différents orchestres - entre autres l'Orchestre de la Suisse Romande - comme chef-invité
- 1927, départ pour Berlin, où il va être chef principal du «Städtischer Oper Berlin-Charlottenburg»; au début des années 1930, il entretient des relations avec le parti national-socialiste, essayant de consolider ainsi sa position à l'opéra, qu'il doit toutefois quitter en 1932
- 1932 - 1934, dirige en Grèce et au Proche-Orient
- 1934, est nommé «musikalischer Oberleiter» du «Stadttheater» de Zurich, où il dirige de nombreuses premières, comme «Erwin und Elmire» et «Don Ranudo» d'Othmar Schoeck, «Lulu» d'Alban Berg, «Mathis der Maler» de Paul Hindemith, le «Lady Macbeth» de Dmitrij Schostakowitsch, «Romeo und Julia» de Heinrich Sutermeister.
- 1935, nommé conseiller musical de Radio-Lausanne, "[...] chargé de la surveillance générale du travail du nouvel Orchestre Radio Suisse romande [...]"
- 1946, Après la guerre, il est contraint de quitter l'opéra de Zürich, à cause des sympathies qu'il avait entretenu en Allemagne avec le parti national-socialiste. Il est alors actif comme chef-invité dans de nombreux pays européens, ainsi qu'en Amérique du Sud, revient toutefois quelques années plus tard à Zurich et arrive à reconsolider sa carrière de chef d'orchestre - aussi bien en Suisse qu'à l'étranger, entre autres avec l'Orchestre de la Suisse Romande jusque vers la fin des années 1960
- 1959, la Ville de Zurich lui décerne la médaille Hans Georg Nägeli, à l'occasion de la première audition de la «Romantische Sinfonie für grosses Orchester» de ce compositeur
Son légat est administré par la Zentralbibliothek Zürich.
Tout au long de sa carrière de chef d'orchestre, Robert Denzler a composé de nombreuses oeuvres, voir le légat référencié ci-dessus, pages 5-ff
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