Lausanne St. François
Lausanne St. François
Architecture de l'orgue
Grand orgue historique restauré par le facteur Kuhn.
L'orgue et sa tribune datent de 1776 et ont depuis, à plusieurs reprises, subit des modifications. On peut noter que lors des reconstructions de E. F. Walcker (1866/1880) des buffets complémentaires ont été ajoutés des deux côtés de la façade, placés retrait lors de la reconception de l'orgue en 1995. Le Positif séparé avait été désaffecté et vidé de son contenu. Suite à un agrandissement de la tribune sa façade a heureusement été conservée, le buffet de ce Positif muet prenant place en son milieu.
Los de la dernière restauration de l'église, d'entente avec les Monuments Historiques, il fut décidé de rétablir la profondeur de la tribune telle qu'elle était à l'origine dans sa partie centrale et de réactiver le Positif. Les buffets latéraux devaient cependant être conservés, dans le sens d'un «état accru» de l'orgue. On a donc crée sciemment une situation qui jusqu'alors n'avait jamais existé.
Conception sonore
La démarche a été la même pour la tuyauterie disponible: on devait reprendre dans le but d'une reconception totale de l'orgue, en fonction des possibilités, des tuyaux de quatre époques marquant sa construction évolutive. Il fallait naturellement que les tuyaux de façade du Grand-Orgue et du Positif retrouvent leurs fonctions d'origine, mais pour le reste on était libre.
Ce qui finalement a été demandé, c'était un orgue «universel» capable de retransmettre l'ancienne littérature classique aussi bien que celle du répertoire romantique-symphonique français, en particulier. Le Positif séparé n'ayant qu'une hauteur de quatre pieds ne pouvait se confiner que dans une sphère de style baroque. Le clavier principal a été séparé en deux parties formées par le Grand-Orgue (II) et le Grand-Choeur (V). Le deuxième clavier est contenu dans le buffet original du G-O de Scherrer, le cinquième prenant place directement derrière. Le grand Récit, construit depuis le soubassement, se situe en arrière plan. Le Solo sonne dans la partie infé-rieure du buffet, de part d'autre de la console. La Pédale, finalement, prend place latéralement, à l'arrière des façades de Walcker. Nous avons ainsi un grand orgue symphonique dans un buffet qui pourtant reflète le style baroque.
Observations techniques
Les sommiers sont neufs, à gravures. La traction directe, pour les cinq claviers et le pédalier est mécanique. Une assistance a été prévue pour les dix accouplements des claviers (8 normaux et 2 à l'octave). Cette assistance était nécessaire: sans elle, le Grand Plein Jeu: claviers accouplés, n'aurait pas été jouable. Pour ceci, nous avons installé des leviers «Barker» que nous avons perfectionné et mis au point pour assurer une parfaite synchronisation du mouvement entre touche et soupape.
Texte tiré de: http://www.orgelbau.ch/site/index.cfm?fuseaction=orgelbau.orgelportrait&laufnummer=113600
Ecouter: http://www.deezer.com/fr/album/6275827
Voir aussi: http://www.notrehistoire.ch/photo/view/37733/?msg=photoUpdateSuccess
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.