PANNATIER Stéphane - Mon aïeul, Pierre-Nicolas Dorsaz, guide du 1er Consul Bonaparte
PANNATIER Stéphane - Mon aïeul, Pierre-Nicolas Dorsaz, guide du 1er Consul Bonaparte
En mai 1800, Bonaparte décide de franchir le col du Grand St-Bernard avec son armée de Réserve, commandée par le Général Alexandre Berthier.
Le principe des Salons Dufour est de donner la parole aux spécialistes d'un évènements, si possible sur le lieu et à la date anniversaire où il s'est produit.
Bien que le timing ne soit pas respecté, Les Salons du Général Dufour s'intéressaient à cet exploit humain, en organisant les 23 et 24 juillet 2016 un week-end sur le passage du col par Bonaparte et ses troupes. Une journée organisée en collaboration avec le Souvenir Napoléonien, l'ASMEM (Association St-Maurice d'Etudes Militaires) et la SHVR (Société d'Histoire du Valais Romand).
1ère étape, samedi 23 juillet, 10h00, Hospice du Grand St-Bernard
En préambule de cette journée, Dominique Cropt, membre de l'ASMEM, nous dresse la Situation générale en ce début 1800
Dominique Maye, écrivain et "raconteur de l'Histoire", nous conte Le passage du Col du Grand St-Bernard par Bonaparte et ses troupes (tiré des Mémoires du capitaine du Cugnac)
Après lui, c'est au tour d'un des descendants du guide de Napoléon au col, Stéphane Pannatier, de nous parler de Mon aïeul Nicolas Dorsaz, guide du Premier Consul
Avant d'emprunter la passerelle nouvellement rénovée qui mène au restaurant de l'Hospice, où Stéphane Boisseaux et sa brigade nous ont préparé un excellent repas, nous découvrons le Mausolée du Général Desaix, héros de Marengo, qui y laissa la vie et à qui Bonaparte a voulu donner les Alpes pour sépulture.
A la reprise de l'après-midi, le Chanoine Jean-Pierre Voutaz, archiviste de l'Hospice du Grand St-Bernard, nous parle de ce passage du col sous l'angle des chanoines et nous confie ce qui s'est passé en 1800 à l'Hospice du Grand St-Bernard.
A sa suite, Frédéric Giroud, historien, nous apporte l'éclairage de la population locale sous le titre Le Grand St-Bernard ou la construction de la légende confrontée à la réalité du passage.
Puis c'est au tour de Jean-Henry Papilloud, historien et président de la SHVR, de nous rappeler l'importance stratégique du Valais pour Bonaparte avec son intervention Du militaire au commerce, la route Napoléon à travers le Valais.
Gérard Miège, poursuit cette traversée des Alpes là où il l'avait laissée, avec le passage du col par Bonaparte et les difficultés rencontrées au Fort de Bard, prélude à notre soirée et notre journée du lendemain : Le passage du Fort de Bard par Bonaparte et ses troupes.
Dominique Cropt revient à son tour sur La fin de cette épopée qui a conduit à la bataille de Montebello et surtout à la victoire de Marengo.
Marc R. Studer, président des Salons du Général Dufour, résume en quelques photos et questions cet exploit de faire franchir ce col à 46'292 hommes, 6'759 chevaux, 60 pièces d'artillerie et 300 véhicules de train, en 10 heures de Martigny à St-Rémy, avec un dénivelé de 2'000m (voir le résumé en image).
Au final de cette 1ère journée, Jean-Pierre Barras, vice-président des Salons du Général Dufour, prend congé de l'Hospice et remercie les chanoine pour leur accueil, en relisant le poème du Capitaine Vivenot, chef du bataillon qui a gardé pendant 133 jours le poste du St-Bernard, poème datant du 13 avril 1800, intitulé : Les Adieux des officiers du 3ème bataillon de la 28e brigade infanterie de ligne à Messieurs les chanoines du Grand St.Bernard.
Déplacement sur Bard (I), souper à l'Hôtel Stendhal (de son vrai nom Marc-Henry Beyle, qui faisait partie des troupes de Bonaparte qui ont franchi le col) et nuitée à l'Hôtel Cavour et des Officiers, dans le Fort de Bard reconstruit (Bonaparte, vexé de s'être fait retarder à Bard, l'avait fait raser intégralement), un hôtel que nous recommandons vivement !
2ème partie : dimanche 24 juillet, Fort de Bard (I)
Documents annexés
Très intéressant comme sujet, cette histoire est largement comptée au pied du Chavalard, les Dorsaz de Fully sont descendants par François Dorsaz qui était instituteur à Buitonnaz et qui compte parmis les anciens présidents de Fully. Dommage pour la vente de la maison familiale.