Anecdote-souvenir_L’Armée du Salut à Noël_30

12^^, Genève centre, les rues basses
Claire Bärtschi-Flohr
Claire Bärtschi-Flohr

A Genève, dans les années quarante, au vingtième siècle, au moment des collectes de Noël, on entendait crier dans les Rues Basses, près du magasin « Le Grand Passage », par exemple :

« Allongez la ligne !, allongez la ligne !… »

On arrivait près d'un stand installé sur le trottoir, devant le magasin, et chacun mettait son sou « qui allongeait la ligne……..de sous ». Les enfants étaient particulièrement heureux de contribuer. Ils réclamaient une pièce de monnaie à leurs parents pour… allonger la ligne !

Je pense qu'il s'agissait d'un stand de « L'Armée du Salut », mais je n'en suis pas sûre.

En tous cas, à l'occasion des fêtes nous entendions ses membres chanter et son orchestre jouer dans la rue. C'était la fameuse collecte des « marmites de Noël ».

Les « Rues Basses » : Les deux principales sont les deux longues rues qui longent le bas de la colline de la vieille ville de Genève. La rue de la Confédération et la rue du Rhône. On y trouve les commerces les plus huppés de la ville.

Voici quelques renseignements sur « L'Armée du Salut ». Ils sont tirés de Wikipedia.

L'Armée du Salut est un mouvement international d'entraide et fait partie de l'Eglise chrétienne universelle.

A l'origine, L'Armée du Salut (The Salvation Army en anglais) est un mouvement international protestant. Elle est fondée en 1865 par William Booth, (1829-1912), pasteur méthodiste.

En Angleterre, en pleine révolution industrielle, William Booth fonde la Mission chrétienne de l'Est de Londres le 2 juillet 1865 pour propager la foi et lutter contre la pauvreté. Cette mission devient, le 7 août 1878 , l'Armée du salut.

À cette époque, les foules ouvrières s'entassent dans les quartiers pauvres d'East End, (à l'est de Londres). À l'instar de Karl Marx, qui y trouve les fondements de son idéologie révolutionnaire, matérialiste, athée et basée sur le principe des masses, William Booth propose un autre moyen de salut à ces populations qui vivent dans la misère. Pour lui, le progrès social, politique et économique devrait découler d'une profonde transformation intérieure de l'homme, réconcilié avec lui-même par la puissance de l'Évangile. William Booth sait cependant qu'avant de partager la promesse biblique, il faut pouvoir lui proposer des conditions de vie décentes sur terre. C'est l'origine de la devise : Soup, soap, salvation (Soupe, savon, salut).

Pour regrouper et mettre à l'œuvre les convertis qui le suivent, William Booth s'inspire du modèle militaire. Son organisation adopte vite une hiérarchie, une discipline, un drapeau, un uniforme, des règlements, un vocabulaire spécifique. Un général y coordonne l'action au niveau mondial et fixe les grandes orientations.

Depuis 1891, durant le mois de décembre, l'Armée du salut organise une collecte de fonds dans la rue, ce sont les Marmites de Noël.

Cette organisation existe en Suisse depuis 1882.

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Claire Bärtschi-Flohr
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16 février 2018
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