La poste suisse avait préparé des timbres pour célébrer le choix de Sion comme ville olympique en 2006. Malheureusement, le 19 juin 1999, le comité a préféré Sion à Turin. Les émissions préparées ont dû être surchargées de la mention "non valable".

Selon ce site, voici :

"Lors du Congrès du CIO à Séoul le samedi 19 juin 2006, seules Sion et Turin sont retenues pour le vote décisif, comme on l'attendait. A la surprise générale, c'est assez nettement, par 53 voix contre 36, que les délégués du CIO attribuent les Jeux 2006 à Turin. La large victoire de la candidature turinoise est d'autant plus surprenante, si ce n'est grotesque, lorsque l'on considère que le comité d'évaluation du CIO avait attribué les meilleures notes au dossier de Sion, et que le dossier de Turin, bouclé en 17 mois seulement, n'arrivait qu'en troisième position, derrière celui de Helsinki. A Sion, la place de la Planta s'apprêtait depuis la veille à fêter une victoire que l'on croyait certaine. Lorsque la décision tombe à 7h30 du matin, c'est la douche froide pour les 10'000 personnes rassemblées sur la place. Au même moment, l'indifférence et l'incrédulité règnent dans la métropole piémontaise, dons les habitants ne s'attendaient pas à recevoir les Jeux. Le lobbysme du groupe Agnelli en faveur de Turin et les révélations de Marc Hodler au sujet de la corruption au sein du CIO furent autant d'éléments en défaveur de la candidature de Sion. Il apparaît que certains délégués - africains et sud-américains notamment - ont vraisemblablement voulu faire payer à Sion 2006 les déclarations de Hodler. La perte de crédibilité du CIO, gangréné par le clanisme, est durable. Annoncées par le président Samaranch, les mesures de réforme du mouvement olympique arrivent bien trop tard pour permettre à la candidature de Sion 2006 de convaincre avec des arguments sur le plan sportif."