Les Armourins au Promotions.

Photographiés sur l’avenue du Premier-Mars, à Neuchâtel, lors du traditionel cortège des Promotions où défilent les écoliers de la ville et qui met fin à l’année scolaire.

FIFRES ET TAMBOURGS

Il y a plusieurs siècles, cette formation était souvent utilisée pour accompagner les régiments d’une armée. Il fallait donner du courage et de la motivation aux combattants. Rien de tel qu’une musique entraînante.

« Rappelons qu’à l’origine, le terme d’armourin désignait les hommes portant l’armure. Le terme apparaît au moment des Guerres de Bourgogne en 1473-1475 ; les armourins sont donc les soldats des milices bourgeoises neuchâteloises engagées aux côtés des Confédérés.

Mais très tôt, déjà vers 1477, le vocable d’armourin prend un sens spécifique : il désigne les gardes des foires de Neuchâtel. En temps de paix, les soldats de milice sont aussi astreints à des tâches de police,qu’ils assurent en étant revêtus de leur cuirasse, casqués et armés d’une hallebarde. A mesure que l’équipement militaire progresse, ces accessoires perdent leur rôle militaire et deviennent des atours de parade. »

Le Showband Les Armourins possèdent de nombreuses caractéristiques qui font de lui un ensemble musical original et recherché. Citons son magnifique uniforme de velours rouge et vert et son instrumentation particulière composée de piccolos d'orchestre, flûtes traversières et d’un ensemble d’instruments de percussion de défilés (caisses-claires, toms, grosses-caisses, cymbales, bongos, lyres, etc.) ».

« Les Armourins, les jeunes ambassadeurs rouges et verts de la ville de Neuchâtel, ont permis depuis un siècle à des centaines de jeunes de vivre leur passion pour la musique.

Lu sur le site du Showband des Armourins