De la réalisation…

Au 19ème siècle, David Butin, ancien marchand de fer, légua à l'Etat la somme d'un million de francs pour l'établissement d'un pont sur le Rhône entre les communes de Lancy et de Vernier. Ce pont est fait de cinq arches de 48m, surmontées de cinq arcades, un tablier inférieur pour le passage des trains et un tablier supérieur de 244m pour la route. La construction débuta en 1916, il est inauguré en 1927 et coûta finalement plus de 11 millions d'alors. En 1964, le Pont Butin est étroit, la moitié de son tablier actuel. Il n'a que 2 voies pour le trafic automobile et un trottoir, il fait déjà partie d'un axe routier important.
http://www.pionnair-ge.com/spip1/spip.php?article193

En 1924, le pont Butin, sur le Rhône, désenclave la commune de Lancy vers Aïre. Les tramways atteignent le Grand-L. la même année. Suite à la canalisation partielle de la Drize et de l'Aire, les zones humides de la Praille sont asséchées vers 1935-1938. La gare de marchandises homonyme y est installée entre 1941 et 1949, après le percement du tunnel sous la Bâtie et la construction du viaduc de la Jonction. Le pont de L., achevé en 1954 par l'ingénieur Pierre Trembley, double celui du Gué au-dessus du vallon de l'Aire.

http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F2910.php

Jules Jaeger (1869 - 1953)

A construit le pont de Pérollles en collaboration avec Armin Lusser en 1920-22 et le pont de Zähringen en 1922-24. Il fut appelé à Genève pour la construction du Pont Butin puis dirigea les travaux de construction du barrage de Montsalvens, premier barrage arqué construit en Europe. Retiré à Gryon sur Bex, dont il devient le syndic.
http://dgcwww.epfl.ch/Guide_des_ponts/Fribourg/Ingenieurs/inge_Perolles.htm

Au CEVA… !

Au terme de 30 ans de tergiversations, le peuple plébiscita en 1884 le projet d'une liaison entre Cornavin et Annemasse qui contournait la ville par l'ouest, desservant au passage Carouge, les Eaux-Vives et Chêne-Bourg.
La réalisation était prévue en deux étapes.

Si le tronçon Eaux-Vives-Annemasse fut exploité dès 1888, les craintes portant sur l'impact environnemental du tronçon Cornavin-Eaux-Vives et les incertitudes liées à la future ligne de la Faucille en repoussèrent l'exécution. Selon la convention du 7 mai 1912, la Confédération et les CFF s'engagèrent à financer l'achèvement de la liaison de ceinture à raison d'un tiers chacun, le dernier tiers revenant à l'Etat.

Alors que l'on entamait la construction du pont Butin, dont le tablier inférieur devait accueillir la nouvelle ligne, Genève fut confrontée à une succession d'impondérables économiques qui reportèrent à nouveau la concrétisation du raccordement inter-rives.

http://195.15.24.5/CEVA/menu/ceva_dans_le_temps/index_html/2_historique_du_projet_ceva