Plainpalais, les bataillons genevois
Plainpalais, les bataillons genevois
Une étonnante carte postale pour immortaliser la concentration des bataillons 10 et 13 genevois avant leur départ pour les Grandes manœuvres militaires de Suisse. Il y a là sur la plaine de Plainpalais 10 à 12 milles citoyens pour assister à ce défilé, un succès pour l'armée quand on connaît l'antimilitarisme des Genevois. Personne n'avait prévu une telle influence, ce qui entraîna quelques débordements, la police ayant sous-estimé les effectifs nécessaires.
A l'époque nombreux sont ceux qui ont loué cette justesse de la décision de montrer deux bataillons genevois aux Genevois avant leur départ vers le lieu des Grandes manœuvres du premier corps d'armée entre le 26 août et le 12 septembre.
Revenons sur ce "rassemblement" qui dans un premier temps concernait le Ier corps d'armée. Le président de la Confédération, le colonel Édouard Müller, chef du Département politique assistait à ces manœuvres, en remplacement du chef du Département militaire Louis Forrer. On sait qu'il logeait à l'Hôtel les Bains à Yverdon avec l'État Major.
Notons que durant ces manœuvres, les troupes de soutien qui se trouvaient à Payerne, produisaient 25 à 30 milles pains par jour et les bouchers abattaient journellement 30 à 40 têtes de bétail.
Un corps d'armée était constitué de 110 000 à 120 000 hommes et il y avait trois corps d'armée en Suisse.
"Si tu veux la paix, prépare la guerre!"
Téléphonie en Anniviers
D'après Paul-André Florey, qui a écrit un ouvrage notable sur le bourg médiéval de Vissoie, le télégraphe fut introduit dans le val d'Anniviers en 1876, suivi par le téléphone en 1899.