“Arche” à grains (en patois : artse)
Ce grand coffre à grains contient plusieurs compartiments.
Nous en avions un au raccard, une grange à blé, qui permettait autrefois de conserver les graines à l'abri des rongeurs.
Fixé contre une paroi, il était placé à même le plancher. Dans un environnement sans humidité, il n'était cependant pas à l'abri des souris. « Lorsque ces prédateurs creusaient des trous, nous colmatons ceux-ci avec le couvercle des boîtes de conserves métalliques en les clouant. » raconte M. Willy Ferrez.
Dès l'automne après la moisson, ce coffre était rempli de blé. Gardé en entreposage pendant l'hiver, le blé était transporté dans des sacs à farine au Moulin Dallèves, dont le propriétaire s'appelait Cyprien Delasoie, puis transformé au fur et à mesure en farine chez le meunier.
Dans le premier compartiment, nous y mettions du froment. Ces graines transformées que nous appelons plus communément « blé tendre » deviennent une farine blanche qui sert à la confection du pain.
Dans le deuxième, nous y entreposions du blé et/ou du seigle. Il s'agit de graines complémentaires qui sont essentielles à la confection du pain dur.
Dans le troisième, nous y conservions de l'orge qui est la plus ancienne céréale » raconte M. Willy Ferrez
(Clément Métroz/28.05.2011)
Archives LGBTIQ+
A l'initiative de la Ville de Lausanne, de la plateforme notreHistoire.ch, des associations Voqueer, Lilith et Remember me, une collecte d’archives LGBTIQ+ est lancée à Lausanne le 8 février 2025. Quels sont les lieux, les événements, mais aussi les personnalités ou les objets qui ont marqué la mémoire du mouvement LGBTIQ+ ? A vous de nous le dire, grâce à vos documents.