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“Arche” à grains (en patois : artse)

Ludovic Michellod

Ce grand coffre à grains contient plusieurs compartiments.

Nous en avions un au raccard, une grange à blé, qui permettait autrefois de conserver les graines à l'abri des rongeurs.

Fixé contre une paroi, il était placé à même le plancher. Dans un environnement sans humidité, il n'était cependant pas à l'abri des souris. « Lorsque ces prédateurs creusaient des trous, nous colmatons ceux-ci avec le couvercle des boîtes de conserves métalliques en les clouant. » raconte M. Willy Ferrez.

Dès l'automne après la moisson, ce coffre était rempli de blé. Gardé en entreposage pendant l'hiver, le blé était transporté dans des sacs à farine au Moulin Dallèves, dont le propriétaire s'appelait Cyprien Delasoie, puis transformé au fur et à mesure en farine chez le meunier.

Dans le premier compartiment, nous y mettions du froment. Ces graines transformées que nous appelons plus communément « blé tendre » deviennent une farine blanche qui sert à la confection du pain.

Dans le deuxième, nous y entreposions du blé et/ou du seigle. Il s'agit de graines complémentaires qui sont essentielles à la confection du pain dur.

Dans le troisième, nous y conservions de l'orge qui est la plus ancienne céréale » raconte M. Willy Ferrez

(Clément Métroz/28.05.2011)

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Ludovic Michellod
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24 novembre 2013
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