Grandeur nationale
Grandeur nationale
Le 2 septembre 1939, au lendemain de l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le Conseil fédéral décrète la mobilisation générale en Suisse. 400'000 hommes rejoignent leur contingent dans un premier temps. Ils seront 800'000 au plus fort de la guerre.
En janvier 1940, l'écrivain et historien fribourgeois Gonzague de Reynold évoque sur les ondes de la radio la grandeur de l'armée suisse et rend un hommage solennel aux soldats mobilisés.
Il voit dans la défense commune le principal ferment du lien fédéral: "l'armée a fait et maintient la Suisse". Il loue le courage, le sens du devoir et l'obéissance des combattants: "Obéir, ce n'est point contrainte, mais acceptation. L'esclave n'obéit pas, il subit. Il n'y a que l'homme libre qui sache obéir, veuille obéir, puisse obéir. Il accepte les ordres au nom de l'ordre, les ordres d'un seul s'achèvent dans l'oeuvre de tous. Et tous, au bout de l'obéissance, retrouvent accrue leur liberté."
(Source photo: TSR 1957)
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.