Petits enfants, petites dames, petits salaires!
Petits enfants, petites dames, petits salaires!
De 1856 à 1984, l'école primaire s'occupe des enfants de 7 à 16 ans. Elle est dirigée par des enseignants brevetés issus de l'Ecole Normale. Ils sont nommés à la tête de classes à trois degrés (9 années scolaires); les deux dernières classes de ce type disparaissent au début des années 1970.
En 1885, le traitement annuel est de 800 francs pour un régent et de 500 pour une régente.
Dès 1887, la Société pédagogique vaudoise, appuyée par des municipalités, demande la création de classes pour les plus jeunes, dans les communes de plus de 400 habitants.
En 1889 apparaît la première mention d'une "école enfantine" dans une loi qui en prévoit l'ouverture "lorsque des chefs de famille représentant vingt enfants de 5 à 7 ans le demandent". Dès 1892, l'Ecole Normale forme des institutrices dans ce but.
En 1920, la Société pédagogique vaudoise exige: pas plus de 30 élèves au primaire et 25 à l'école enfantine! La loi fixe alors le traitement annuel à 3'500 francs pour une institutrice et à 3'000 pour une maîtresse enfantine. Les préjugés sont tenaces: "Petits enfants, petites dames, petits salaires!".
Photo: Une école enfantine en 1904 (Collection du Patrimoine Scolaire Vaudois)
Histoire des jeux vidéo en Suisse romande
Vous souvenez-vous de votre première partie de PONG, Mario ou Freecell? Ces souvenirs font partie d'une histoire proche que le GameLab de l'UNIL-EPFL cherche à documenter. Guillaume Guenat nous explique pourquoi les jeux électroniques sont aujourd'hui sous la loupe des chercheurs.