Le spectacle du Knie
Le spectacle du Knie
Chevaux, acrobates, clowns, équilibristes et, bien sûr, le numéro des éléphants. Tous les ingrédients d'un excellent spectacle sont réunis dans cette édition de 1967. Indémodable, le monde du cirque, non?
La famille Knie:
L'histoire de la famille Knie remonte en 1803 quand Friedrich Knie, fils d'un médecin autrichien, s'éprent à Innsbruck d'une jeune écuyère travaillant dans une petite troupe d'artistes itinérants. Le jeune homme abandonne ses études pour la suivre. Son amourette tourne court, mais il poursuit cette vie de bohème et fonde sa propre troupe de saltimbanques. Friedrich Knie épouse la fille d'un barbier qui lui donnera cinq enfants. La dynastie est lancée.
L'arène Knie se produit en Suisse pour la première fois en 1814. A la mort de Friedrich, en 1850, Karl, l'un de ses fils, prend sa succession. Il a déjà sept enfants qui travaillent tous comme artistes et forment la troisième génération. La troupe se produit en Autriche, en Allemagne et en Suisse.
Le 26 décembre 1900, la famille obtient de la commune thurgovienne de Gerlikon le droit de cité. Elle s'installe à Rapperswil sept ans plus tard. A la fin de la Première Guerre mondiale, Knie transforme son arène en un cirque sous chapiteau. Le succès est au rendez-vous et la foule se presse pour voir les nouveaux spectacles. Le cirque Knie prospère. En 1926, 80 roulottes composent le convoi. En 1934, l'entreprise devient une société anonyme.
Né en 1954, Franco Knie, président du conseil d'administration et directeur technique, et son cousin Fredy Junior (né en 1946), directeur artistique, représentent la sixième génération. En 1960, le cirque est le premier à montrer une girafe sur la piste. En 1968, autre première mondiale avec la présentation de Zeila, rhinocéros blanc. En 1972, Fredy Knie junior réussit à faire monter une tigresse sur le dos du rhinocéros. En 1977, Knie connaît son année record avec le comique Emil: plus d'un million de spectateurs suivront la tournée.
Aujourd'hui, le cirque Knie est considéré comme une véritable institution en Suisse.
(D'autres documents sur le site des archives de la RTS)
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