Eglise protestante Epalinges - Les Croisettes
Eglise protestante Epalinges - Les Croisettes
Edifice isolé implanté sur une hauteur du Jorat et adapté au climat rigoureux de cette région. Construction à un endroit où il n'y avait jamais eu d'église auparavant.
Dates de construction : 1661-1662. 1913-1915 : transformations. 1973-1976 : extérieur
Architectes : sans doute David ( ?) Edelstein, alias Perret-Gentil, originaire de Valangin, architecte officiel de la ville de Berne ; maçon Jean Chevalley, charpentier Thomas Mivelaz, de Moudon ; menuisiers Samuel et André Poitevin, de Lausanne.
Temple paroissial établi à l'initiative des Bernois, puis aux frais de la ville de Lausanne, pour desservir le territoire d'Epalinges et quelques hameaux détachés de la paroisse de Lausanne en 1663. 1913-1915 : remplacement du campanile primitif et transformation notamment de toute la partie occidentale de l'église.
Plan simple d'importation bernoise, présentant un chevet à trois pans très aplatis. C'est le premier temple protestant du canton de Vaud à présenter un tel chevet à trois pans. Clocheton moderne sur le mur-pignon. Porche en partie fermé. Baies rectangulaires qui conservent, ici, des contrevents. En 1913-1915, la fenêtre axiale remplace les deux œils-de- bœuf, la galerie en équerre est reconstruite et la voûte à facettes avec tirants apparents restituée.
Chaire : avec abat-voix, datée de 1662, restaurée en 1766 ( ?) et très fortement en 1913-1915
Mobilier: table de communion, lutrin et buffet d'orgue de 1978-1980 par la maison P. Schmied à Epalinges
Orgue : 1980-1981 par J.-F. Mingot à Lausanne
Vitrail : probablement 1915 par Louis Rivier
Autres vitraux: 1946-1947, par Jean-Jacques Mennet (1889-1969)
Chaire : sur la chaire, les armes de Sébastien de Loys, seigneur de Vennes, et la devise « Patientia victrix ».
Cloche : trois cloches, dont l'une date de 1668, par le fondeur Isaac Jacquier.
Téléphonie en Anniviers
D'après Paul-André Florey, qui a écrit un ouvrage notable sur le bourg médiéval de Vissoie, le télégraphe fut introduit dans le val d'Anniviers en 1876, suivi par le téléphone en 1899.