Genève, l'église anglicane
Genève, l'église anglicane
Lors de la démolition des fortifications de la ville en 1849, James Fazy voulut faire un geste symbolisant son combat pour la liberté des cultes et son ouverture à la pluralité religieuse. Sur l'emplacement des anciennes murailles, il offrit des parcelles de terrain aux anglicans mais aussi aux catholiques, aux orthodoxes, aux juifs et aux francs-maçons pour qu'ils puissent y construire un lieu de culte. C'est ainsi que la Holy Trinity Church voit le jour en 1853.
Les catholiques construisent l'Église Notre-Dame près de l'actuelle gare Cornavin (inaugurée en 1857), les orthodoxes, l'Église de l'Exaltation de la Sainte-Croix (Église russe près de la vieille ville, consacrée en 1866), les juifs édifient la synagogue du boulevard Saint-Georges (terminée en 1858), les francs-maçons élèvent leur « Temple Unique » aux abords de la plaine de Plainpalais (bâti en 1858), devenu en 1873 l'église catholique du Sacré-Cœur.
(Source: CIC, le Centre intercantonal d'information sur les croyances)
Notons encore:
A propos de la place Dorcière qui se trouve derrière , la Bibliothèque de Genève (par le site Interroge) nous communique que le nom de cette place a varié au cours des ans. Suite à la démolition des fortifications de Genève en 1850, le Conseil décide d'accorder gratuitement à l'église réformée d'Angleterre un terrain pour y construire une église, inaugurée le 30 août 1853. En 1854, lors des premiers aménagements consécutifs à la construction de cette église, le lieu l'entourant est nommé "Promenade de l'église anglaise" ou aussi place de l'église anglaise. Le nom de "place Dorcière" apparait dans des journaux au début du siècle en 1904. Mais le décret cantonal officiel pour nommé cette place "Place Dorcière" ne nous est pas connu.
L'orgue:
Téléphonie en Anniviers
D'après Paul-André Florey, qui a écrit un ouvrage notable sur le bourg médiéval de Vissoie, le télégraphe fut introduit dans le val d'Anniviers en 1876, suivi par le téléphone en 1899.