Traversée d'Issert  vers 1935

Traversée d'Issert  vers 1935

1935
Pierre Auguste Chappuis
Succession Pierre Auguste Chappuis et Photo Elysée Lausanne

Le chemin carrossable traversant Issert, sur le trajet de La Fouly à Orsières, entre Som-la-Proz et les Arlaches. Auloin , la selle de Champex et la Catogne.(photographie de Pierre Auguste Chappuis)

Un peu d'histoire sur Issert, autrefois Essert qui renvoie à une terre défrichée. Le Dictionnaire géographique de 1910 (Attinger) m'apprend que Issert se nommait Ville d'Issert, village nommé ainsi parce qu'il était autrefois le principal du val Ferret, soit le Tiers d'Issert.

La commune d'Orsières comptait deux vallées importantes (val Ferret et vallée de Champex), le bourg d'Orsières, situé sur la Drance d'Entremont, et douze villages, dont Champex, Ferret, Issert, La Fouly, Praz-de-Fort. Sous l'Ancien Régime, et probablement depuis le Moyen Age, ils étaient regroupés par tiers (tiers de Ville, tiers d'Issert et tiers des Côtes) (Orsières DHS).

Parlant d'Orsières René Berthod dans Orsières, Organisation communautaire et charges féodales nous dit: "Le territoire communal, notre paroisse, pour utiliser le terme en vigueur jusqu'au XIXe siècle, s'articule très nettement en trois parties qui vont constituer dès les origines les secteurs des responsabilités politiques.Au confluent de la Dranse de Ferret et de la Dranse d'Entremont,l'agglomération d'Orsières constitue le premier secteur. Ce gros village est en réalité triple et se composait de Ville, du Bourgeal et du Châtelard,le nom d'Orsières recouvrant la totalité du territoire, comme à Savièse, à Fully, à Bagnes ou même à Liddes.

Un deuxième secteur est le Val Ferret appelé naguère encore Combe d'Issert.

Un troisième domine de ses coteaux (Les Côtes) la vallée inférieure et comprend chaque fois 5 villages qui regardent de haut la cuvette d'Orsières-Ville.

En effet, chaque tiers était égal ayant à sa tête un syndic, changé chaque année, dont les pouvoirs paraissent avoir été du même ordre que ceux dont dispose aujourd'hui un procureur d'alpage. Les syndics étaient dans leur tiers les responsables qui veillaient à l'application des arrêts et ils exerçaient cette surveillance sous l'autorité du métral, le président de commune, mutatis mutandis."

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