Notre maison à Arzier, Hiver 1974

Notre maison à Arzier, Hiver 1974

février, 1974
notre voisin J. Ringgenberg
Emily Bischofberger

L'accès à la propriété, un rêve souvent inaccessible.

Après avoir vécu en location d'appartement de 1964 à 1973, et avoir déménagé 11 fois en moins de 10 ans, mes parents ont réuni en 1972 toutes leurs économies réalisées, y-compris les comptes d'épargne des enfants (pas très fournis!) et des emprunts familiaux pour réaliser leur rêve, faire construire une maison à la campagne. Mon père travaillait à Genève et nous vivions à ce moment au 12ème étage d'une des 2 tours du Petit-Lancy. Le prix du terrain encore très abordable à Arzier et le cadre magnifique les incita à se lancer dans cette nouvelle aventure.

Situé au chemin pré-de-la-Cure 11 (actuellement nommé chemin du Fiay), un chemin de terre qui le resta pendant quelques années, nous devions tous les hivers dégager la neige sur le chemin avant de prendre la route.

Nous étions entourés de champs, avec une vue magnifique sur les Alpes, toujours au-dessus de la limite du stratus. Il n'y avait alors que 3-4 maisons dans ce nouveau quartier au dessus du grand virage de la route cantonale menant de la gare au centre du village, un quartier très construit et méconnaissable aujourd'hui.

C'est une maison typique des années 70, nommée alors la 'villa horizontale', très simple et moderne pour l'époque.

Nous y vivrons de magnifiques années jusqu'en 1977, avant de déménager à Nyon, où ma soeur et moi étudions au collège.

La maison existe toujours mais elle a été luxueusement transformée et modernisée.

Voir la maison en construction:

1.

2.

Voir la vue dégagée sur les champs et les Alpes depuis la maison:

Vous devez être connecté/-e pour ajouter un commentaire
  • Claire Bärtschi-Flohr

    Bonjour Emily, chaque fois que j'essaie d'ouvrir le document *maison en construction" par exemple, il me vient l'information suivante : "erreur 403, vous n'avez pas le droit de voir ce contenu". Et ce n'est pas la première fois. Cela se produit pour d'autres de vos documents. Il faudrait voir pourquoi cela se produit en signalant le problème au modérateur. Car je suppose que vous tenez à ce que l'on voie vos documents ! Je suis allée à Arzier plusieurs fois dans les années 1960-1970, mon oncle et ma tante Henri et Simone Archinard y avait une maison très semblable à la vôtre. Peut-être les avez-vous connus ? Bon dimanche.

    • Emily  Bischofberger

      Bonjour Claire, c'est parce que le document lié était encore en brouillon. Je l'ai désormais publié. Je ne connais malheureusement pas votre famille, j'étais très jeune (6 ans en 73), et peu de souvenirs des noms, sauf des camarades à l'école du village. Bon dimanche à vous aussi.

  • Richard Mesot

    Merci pour ces documents et votre témoignage. Ose-t-on dire que les 30 glorieuses étaient la "belle époque" ?

    • Emily  Bischofberger

      Absolument, oui, en tous les cas pour certains. Mais en 1973 il y eût la crise du pétrole et les taux d'intérêts étaient très élevés. L'habitude d'éteindre la lumière, limiter la consommation d'eau et de chauffage étaient déjà bien ancrée dans nos habitudes. La consommation n'était pas encore ce qu'elle est devenue dans les années 80/90. A Arzier, la population et les nouvelles constructions de villas ont explosé de 1980 aux années 2010, on peut alors parler de 60 glorieuses pour ce petit village devenu grand avec une majorité de pendulaires propriétaires.