- Elle est meilleure que celle du robinet, très douce, elle vient direct de Jaman, me renseigne-il.

Un de ses voisins passe en scooter et le déleste de son chargement, il y en a pour lui aussi... .

Ornement massif de la fontaine daté 1914, un endroit à très faible passage piétonnier qui paraît aujourd'hui de peu d'importance (si ce n'est la route pour les voitures).

Bien mieux que de l'eau achetée et contenue dans un emballage à usage unique jetable en PET, une eau qui de plus est, est souvent transportée, pour une unique question du prix de vente le plus bas mais avec la marge la plus élevée quand même...depuis dieu sait où.

- La suisse est classée parmi les pays ayant un réseau d'eau avec une eau de très haute qualité.

- Pour fabriquer 1 bouteille en PET (poids moyen de 32 gammes) il faut environ 520 grammes de produits issus du pétrole (distillation de naphta, la distillation du pétrole est une étape très énergivore, donc très polluante), de surcroit le pétrole est une ressource limitée surexploitée.

- Dans le pire des cas, transport compris (en suisse donc), on peut arriver à faire consommer 3 litres de pétrole pour fournir un litre d'eau en bouteille PET.

- 2003, Le «Prix des transports absurdes» est décerné au leader mondial Nestlé Waters, le prix octroyé par les militants (es) de l’Initiative des Alpes est remis en octobre au siège Nestlé Waters à Gland, pour les plus de 12'000 trajets en camions annuels au travers les alpes pour importer en suisse de l'eau "minérale" française ou italienne.

- En 2008 il était déjà établi que pour la consommation indigène de bouteille d'eau de table en matière synthétique PET, 500 000 tonnes de pétrole étaient nécessaire, cela représente l'équivalent chauffage annuel de près de 500 000 logements de 100 mètres carrés chacun. (RTS 2008)

- 2016, 480 milliards de bouteilles en plastique ont été vendues à travers le monde, soit 15 000 bouteilles écoulées chaque seconde (source: Planetoscope.com ).

- 2022, la FRC informe sur l'impact de l'eau en bouteille plastique de la manière suivante: Le transport du lieu de vente au domicile du consommateur (40% de l’impact écologique), puis le transport du lieu de mise en bouteille au lieu de vente (25%), et enfin la fabrication des bouteilles elles-mêmes (20%)