«La Belle de Moudon» d'Arthur Honegger et René Morax - Cadre de scène et résumé

«La Belle de Moudon» d'Arthur Honegger et René Morax - Cadre de scène et résumé

mai, 1931
Émile Gos
Émile Gos

Photo et texte ci-dessous cités de la brochure-programme de 1931

La Belle de Moudon, comédie en 5 actes de René Morax, Musique d'Arthur Honegger, Décors et costumes de Jean Morax et Gaston Faravel

"[...] La scène se passe, il y a cent ans, à Moudon.

Albert Praroman, le fils du notaire, aime sa voisine Isabelle, la fille du cafetier Braillard. La vieille Caroline, qui observe tout de sa fenêtre, prévient les parents du jeune homme. On l’expédie à l’étranger. Isabelle repousse les avances d’Aimé Gaudin, un riche fermier. Le chevalier Farinelli qui voyage avec une troupe d’artistes, l’entend chanter et l’engage à faire une carrière musicale. Elle part pour Paris.

Albert est venu la rejoindre; il assiste à ses débuts malheureux sur une scène de café-concert aux Champs-Elysées. Gizèle de Gisors a monté une cabale contre la débutante qui perd la tète devant le public. Albert l’épouse et la ramène dans sa ville. Mais arrivés dans la forêt, près de Moudon, il la quitte pour prévenir sa famille.

Isabelle restée seule rencontre Aimé qui veut la prendre de force. Il est remis à l’ordre par Isidore, le pêcheur, qui braconne dans la forêt. Isabelle attend Albert et s’endort. Elle voit en rêve la forêt qui s’anime et la voix de la musique l’appelle. Elle s’éveille et trouve auprès d’elle le chevalier qui l’a suivie et qui l’engage à reprendre sa vocation. Albert ne revient pas. Elle suit le chevalier en Italie.

Albert a repris sa place à l’étude. Il ne sait rien d’Isabelle qui étudie son chant à Venise. La ville de Moudon est agitée par des querelles politiques. Aimé, le candidat des patriotes, est nommé syndic, à la place du notaire Praroman. Isidore, qui a bu un peu plus que d’habitude, raconte à Albert la rencontre d’Aimé et d’Isabelle dans la forêt. Albert furieux, tire sur le nouveau syndic, et s’enfuit. Mais Aimé a plus de peur que de mal, et la ville fête sa victoire électorale.

Les années passent. La maison Praroman est à vendre. Le notaire a été ruiné par son gendre Emmanuel. Isabelle est devenue la célèbre Belinda, la cantatrice fêtée par toute l’Europe. Elle revient avec le chevalier pour acheter la maison dont elle a appris la vente. Elle aperçoit dans l’auberge Albert, rentré en cachette de l’étranger. Mais elle ne se fait pas encore reconnaître. La mise a lieu. Isabelle surenchérit sur le syndic, et acquiert la maison de Praroman. Elle retrouve son mari, tandis que Caroline, qui déménage, est reconduite à Lucens, avec les honneurs dus à une mauvaise langue. Les parents et les rivaux se réconcilient, et Isabelle est heureuse.

Ainsi finit l’histoire de la Belle de Moudon. [...]"

L'auteur du texte n'est pas indiqué dans la brochure-programme

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René Gagnaux
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18 juillet 2019
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