Enterrement puis démontage du 1er pupitre lumière du TML (Théâtre Municipale Lausanne) maintenant Opéra de Lausanne
Enterrement puis démontage du 1er pupitre lumière du TML (Théâtre Municipale Lausanne) maintenant Opéra de Lausanne
Enterrement du "Jeux d'orgue système Bordoni" datant des années 30 au TML , qui sera remplacé par un des 1er pupitre à mémoire existant (pupitre qui sera développé à Lausanne et construit par SE Bâle (Starkstrom-elektronik ag))
La cérémonie funéraire avait été imaginée par Gérard Brugger ( Chef Electro) et Michel Nusslé (Directeur Technique). La couronne fut réalisée et offerte par Meylan Fleurs à Georgette.
Sur le bandeau était inscrite la phrase " A notre regretté jeux d'orgues, La lumière fut sa vie"
Derrière le bandeau on devine les brillantes lettres CFF car vu l' esthétique de "la régie éclairage" on l'avait surnommée "La Locomotive" (à vapeur évidemment).
Le "Système Bordoni" était un pupitre entièrement mécanique. Chaque circuit d'éclairage correspondait à un engrenage, que l'ont pouvait embrayer dans le sens montée, descente ou alors débrayer, on pouvait aussi embrayer ensembles, des séries présélectionnées d'engrenages, puis le tout tiraient des câble qui traversait la scène, pour aller dans un local, au sous-sol ,ou il faisaient monter ou descendre le noyau des bobines des transformateurs 220V - 220V concernés ce qui variait la tension de 0 à 220V et de fait l'intensité lumineuses des ampoules.
Au TML ont avait 96 circuits certains de 2000 Watts et d'autres de 5000 Watts. Alors imaginé la place que prenait ces "transfos" ainsi que le travail qu'exigeait la manipulation et la maintenance de ce type d'installation.
Certain circuits indépendant tel que l'éclairage de salle étaient, eux, commandé par un système dit "électronique à double thyristors têtes bêches " mais les "dits thyristors " étaient d'énorme ampoules extrêmement fragile. (comme les vielles ampoules de radio mais de 30cm de diamètres et de 50 cm de haut, appelée "Lampes Tyraton"),
Sur la photo le pupitreur c'est moi.

Quand les Romands font leur histoire...
Paillard SA, pilier de l'industrie du Nord vaudois
Avec la fabrication des machines à écrire Hermes, des caméras Bolex et des radios Paillard, l'entreprise Paillard née à Ste-Croix en 1814 sous la forme d'un comptoir d'horlogerie aura constitué durant 150 ans un pan de l'histoire industrielle du Nord vaudois. Quelques témoignages de l'aventure de Paillard SA devenue Hermes Precisa International avant de sombrer.