Parmi les fleurons de l'économie suisse, le Crédit suisse a longtemps incarné le dynamisme de la place financière helvétique.
La Schweizerische Kreditanstalt (SKA) est créée à Zurich en 1856 par des industriels et des politiciens avec l’aide de l'homme politique zurichois Alfred Escher. Elle devient rapidement la première banque commerciale de Suisse, travaillant principalement dans le crédit. Elle finance ainsi une part importante du transport ferroviaire en Suisse.
La banque souffre des deux guerres mondiale, mais son salut vient de l'étranger. Elle ouvre sa première succursale à l’extérieur de la Suisse en 1940 à New York. De nombreuses filiales suivront autour du monde. Le Crédit suisse acquiert une stature internationale. Malgré les crises, comme le scandale de Chiasso en 1977, qui fait perdre à la banque 1,4 millard de francs suisses, l'établissement possède une solide réputation.
La crise des subprimes du marché hypothécaire américain touche la banque. En 2014, le Crédit suisse paie une amende de 2,6 milliards de dollars aux États-Unis pour son aide à l'évasion fiscale de ressortissants américains, ce qui imparte négativement ses activités dans la banque d'investissement.
Considérée d'importance systémique pour la finance mondiale, le Crédit suisse affaibli par une série de scandales et de pertes financières, s'efforce de financer sa restructuration en procédant à une augmentation de capital. En vain, puisque la banque est absorbée en mars 2023 par son concurrent historique UBS. La Confédération helvétique ayant empêché sa faillite.
Cette galerie cherche à rassembler la mémoire de cet établissement banquaire. Ses bâtiments emblématiques en Suisse romande, ses collaborateurs et collaboratrices célèbres, ses innovations comme ses flops.
Photo: Valérie Clerc
Images modifiées ou générées par l'IA
Depuis peu, l’intelligence artificielle arrive dans nos vies, pour le meilleur comme pour le pire. Elle permet de déflouter, coloriser et optimiser les témoignages historiques parfois de manière bluffante. Dans ce contexte, notreHistoire.ch et sa webédition a pris position pour défendre l'authenticité et la sincérité des documents publiés sur la plateforme.