Pour une présentation des concertos et des musiciens voir cette page, ainsi que les courtes biographies de Lionel ROGG et Robert DUNAND.

La composition de ce concerto fut terminée le 17 février 1740. Sa première audition eut lieu le 27 février suivant au «Lincoln's Inn Fields Theatre» de Londres.

"[...]Le Concerto en si bémol majeur op. 7,1 (HV 306) diffère à plusieurs égards du modèle de concerto [...]: pour cette oeuvre, Haendel exige l'utilisation du pédalier de l'orgue - la partie de pédale obligée se développe jusqu'au moment où interviennent les trilles; l'indication d'exécution «a 2 clav. e Pedale» qu'il a inscrite dans le deuxième mouvement montre clairement qu'il désire un instrument à deux claviers manuels et un pédalier. Par ailleurs, cette oeuvre est fortement empreinte des techniques de la basse obstinée: de larges suites de variations sur une basse toujours identique forment le premier et le deuxième mouvement, un motif ostinato détermine le troisième mouvement. Une bourrée vive, au rythme pointé, termine le concerto. [...]" cité du livret publié dans le CD 94.032 de Hänsler.

Dans le premier mouvement Händel cite la Passacaglia de sa suite pour clavecin HWV 432.

Robert DUNAND dirigeant l'Orchestre du Collegium Academicum de Genève

(photo parue dans le coffret SMS 2514/2517, datant donc du début des années 1960)

À noter que ce disque a été gravé et pressé en Suisse chez TURICAPHON, formellement reconnaissable au sigle «TU» au bas de l'étiquette.

L'enregistrement que vous écoutez...

Georg-Friedrich Händel, Concerto pour orgue et orchestre No 7 op 7 No 1 en si bémol majeur, HWV 306, Lionel Rogg, orgue du Temple de Nyon, Le Collegium Academicum de Genève (CAG), Robert Dunand, SMS 2514/17, 1966

1. Andante 05:01 (-> 05:01)

2. Andante 04:26 (-> 09:27)

3. Largo e piano 03:34 (-> 13:01)

4. Allegro - Bourrée 02:32 (-> 15:33)

Provenance: Coffret de 4 disques SMS 2514 à 2517.