Olivier Gaillard

Olivier Gaillard

Né à Avenches, mon enfance s'est passée à Payerne, mon adolescence à Vevey. Je suis devenu Lausannois depuis 1967.
Etudes de Lettres (français, histoire, philosophie). Enseignant à Vevey, puis brocanteur-antiquaire, à nouveau enseignant au gymnase de Nyon, puis de Morges.
J'ai écrit plusieurs petits romans, avant de me consacrer à l'histoire de la région de Montreux, notamment de Veytaux.
Les éditions Antipodes, à Lausanne, ont publié le premier volume de mon "Histoire de Veytaux, anecdotes et documents découverts dans les pas de la famille Delarottaz" (2020) - ISBN 978-2-88901-166-7.
La suite, intitulé "Un certain De la Rottaz", a paru en 2023. Elle se décline en deux volumes, tous deux édités par ma petite maison d'édition, L'homme qui rit, à Lausanne.
Le premier volume, sous-titré "L’art de réprimer les débordements" (178 pages, 40 illustrations - ISBN 978-2-9701193-2-6) s’attache à Jean Delarottaz, personnalité remarquable de la Révolution vaudoise, syndic de Veytaux et membre du premier Grand Conseil du canton depuis 1803 jusqu’à sa mort en 1812. On suit le début de la carrière de son fils Jean Jaques, en même temps que l’histoire du village de Veytaux sous la Médiation.
La Baye de Clarens est l’un des personnages principaux de ce récit. On découvre les échecs successifs des tentatives d’endiguement de ce torrent dévastateur, et comment finalement Jean Jaques Delarottaz réussit là où les autres avaient échoué.
Entretemps, le récit jette un éclairage cru sur la carrière politique de Jean Jaques Delarottaz, notamment sur ses égarements « complotistes » lors du chamboulement libéral de 1830. On découvre la face sombre de ce conservateur, qui invitait à ne jamais céder aux revendications populaires, en agitant l’épouvantail de l’anarchie et du despotisme qui en résulterait inexorablement.
Le second volume, intitulé "L’Hôtel Byron, une épopée" (170 pages, 73 illustrations, ISBN 978-2-971193-3-3) se focalise sur l’incroyable histoire de l’Hôtel Byron, l’un des premiers grands hôtels construits en rase campagne au bord d’un lac suisse. On y découvre, dans le détail, comment Vincent Masson, promoteur et premier propriétaire de cet établissement, perdit tout crédit, et comment finalement Jean Jaques Delarottaz en devint, contre son gré, seul propriétaire, parce que personne n’en voulait. Ou plutôt parce que personne ne croyait plus qu’il pourrait devenir rentable.
De nouveaux personnages viennent en renfort : l'horloger genevois Charles Élie Curtin, puis le pharmacien Charles Hahn, l’inventeur de la lotion capillaire bien connue. Mus par l'amour, l’un et l’autre tenteront de sauver ce qui pouvait encore l'être de la fortune de la famille Delarottaz. Charles Hahn passa les vingt dernières années de sa vie à Veytaux.

Ces deux parutions ont bénéficié de la générosité du Canton de Vaud et des Communes de Montreux et de Villeneuve.

Membre depuis 13 décembre 2012
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