Camp Junior Vaumarcus 29 juillet - 7 août 1939

Camp Junior Vaumarcus 29 juillet - 7 août 1939

11 août 1940
UCJG
Stéphane Thurnherr

Carte postale voyagée de Mur à Grindelwald en août 1940. L’expédition de la carte intervient une année après l’événement qu’elle promeut et est sans rapport avec celui-ci.

Au sujet Camp de Vaumarcus, on trouve un premier article dans l’Impartial du 25 juillet 1911 :

« Le camp de Vaumarcus. Sous la direction de M. Gaston Clerc, de Neuchâtel, agent général des Unions Cadettes de la Suisse romande, 40 jeunes garçons de Genève, de 12 à 14 ans, ont établi à Vaumarcus, un camp de vacances. Le lieu ne pouvait être mieux choisi. La ferme Micoud, maison située à 200 mètres en amont du château, est fermée au nord et à l'ouest par de magnifiques forêts de hêtres. C'est un coin rempli de poésie et de fraîcheur et, chaque jour, à l'aube, la ferme s'éveille et les jeunes gens un linge sous le bras, s'en vont prendre un bain, puis la journée se passe en excursions dans la région du Creux-du-Van ou du Mont Aubert. Ceux qui ne jouissent pas le moins de la présence de ces jeunes gens, plus encore de leur bienveillant directeur, ce sont les propriétaires même de la ferme, deux braves vieillards, ayant courbé leur échine sous les labeurs et qui, le soir, mêlent leurs voix à celles, des hôtes de leur bonne vieille demeure. »

L’établissement du camp date de1915 et on trouve la promotion dans l’édition du 6 juillet 1918 de l’Essor, journal bimensuel de La Chaux-de-Fonds :

« Une retraite de jeunesse

Nos lecteurs savent plus ou moins ce que sont les « Camps dEtudes et de Vacances » qui groupent la jeunesse en été , pendant plusieurs jours , parfois pendant une semaine. Institution récente , ces camps ou ces retraites , comme on les appelle, semblent devoir jouer un rôle utile au cours des années prochaines . Ils répondent au désir de recueillement , d’intérêt, de concentration spirituelle , à ce besoin de se faire des amis , de grouper les forces éparses des milieux chrétiens , qui est plus que naturel, à l'heure qu’il est, chez les jeunes qui ont un pressentiment des responsabilités qui les attendent. Les lignes qui suivent veulent recommander le camp de Vaumarcus de 1918 à l attention des pasteurs et des parents,

Cette retraite de Vaumarcus a débuté en 1915, en groupant pendant toute une semaine au mois de juillet près de 90 jeunes gens. Ils y ont trouvé une atmosphère qui correspondait si intimement à ce qu’il faut à leur développement intérieur dans les circonstances présentes qu’en 1916, grâce aux échos de l’année précédente, un nombre double de participants, affluait à Vaumarcus. L’an dernier, en 1917, nouvelle augmentation : 240 hommes et jeunes gens. Il faut vivre des rencontres prolongées comme celles-là pour connaître le souffle tonique qui passe parfois sur des hommes ainsi rassemblés.

Voici lhoraire de chaque jour : De 7 h à 8 h, exercices physiques pour les jeunes . — A 8 h, déjeuner en commun sous la grande tente ( pouvant contenir plusieurs centaines de convives ) . — A 9 h 30 , un seul cours par matinée . — Puis dîner . — De 2 h à 6 h, liberté ; et l’on en jouit dans cette nature de Vaumarcus , devant le lac ou à l’ombre des grands bois . — A 6 h, souper . — A 7 h, réunions séparées par cantonnements , c'est-à-dire par petits groupes de 20 à 30 , où fraternisent Vaudois, Genevois, Neuchâtelois et Jurassiens , où fusionnent ouvriers, commis, étudiants et professeurs. Là , dans ces heures paisibles du soir , toutes sortes de questions qui ont surgi dans les esprits peuvent être abordées en de libres entretiens. »

Le Camp Junior de Vaumarcus existe depuis plusieurs années avant cette carte de promotion.

Dans la Suisse Libérale du 26 juillet 1926, on trouve l’article suivant :

« Camp Junior

On peut rarement concevoir de meilleur endroit que les camps pour la formation morale et religieuse des jeunes gens. Dans presque tous les pays, de magnifiques domaines ont été acquis et des installations modernes édifiées, qui permettent aux campeurs d’avoir avec les agréments de la vie rustique, le minimum de confort qui rend attrayant tout séjour en plein air. L’influence de la nature, des bois, du lac calme, la présence de quelques chefs éprouvés, la vie de saine et franche camaraderie, tout cela contribue puissamment à enrichir la personnalité de l’adolescent. La Suisse romande a le privilège de posséder à Vaumarcus un des plus beaux camps d’Europe et un des mieux installés, qui abritera cette année encore, du 12 au 21 août le Camp Junior, accessible à tous les jeunes gens de 12 à 18 ans. Dirigé par des spécialistes du travail parmi la jeunesse, le camp pourvoit à l’éducation morale, religieuse, physique et sociale du campeur ; des cours, entretiens, jeux, feu de camp, natation, sports, courses, etc..., partagent la journée en autant de parties agréables et utiles. Il est pris un soin tout particulier du développement spirituel des campeurs, par les cultes, les causeries familières, les discussions et le contact constant avec les chefs de cantonnements.

Les parents désireux de procurer à leurs fils des vacances, où sous une direction amicale, ces derniers seront suivis et compris, demanderont des renseignements à M. E. J. Patte, secrétaire général des Unions Chrétiennes de Genève, 3, rue Général-Dufour, et lui enverront l’inscription de fr. 27,66 pour .lés 10 jours diu camp. »

Le camp n’est pas mixte et est organisé par l’UCJG.

Dans l’Express du 2 mai 1939, on trouve des informations sur les différents camps de l’été 1939 :

«Saint-Blaise.

Pour le camp de Vaumarcus.

La série des manifestations publiques d'hiver a pris fin. Jeudi soir, par une conférence organisée par l'Union cadette de notre paroisse sur cette création des U.C.J.G. qu'est le camp de Vaumarcus. Initiative heureuse car cette Institution romande est Insuffisamment connue chez nous. Le pasteur Jacques Février, de Valangin, qui a d'ailleurs prononcé la même conférence dans nombre de localités de notre canton, sut décrire d'une façon simple et vraie ce qu'étaient les différents camps de Vaumarcus. Il en est quatre principaux : camps des cadettes, Junior, Jeunes filles, Jeunes gens qui, chaque été, placent les centaines de Jeunes qui y prennent part devant les réalités religieuses tout en leur permettant le plus sain développement physique. M. Février agrémenta sa causerie de projections lumineuses. Un public assez nombreux occupait la halle de gymnastique. »

Au dos de la carte on trouve l’annonce suivante :

« Viens au camp « Junior »

Inscription (prix fr. 20.-) et renseignements auprès de M. J.-J. Gaillard, pasteur, 24 rue du Four, Yverdon. »

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Stéphane Thurnherr
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27 février 2024
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