Clocher-porche de l'Eglise Saint-Maurice de Val-d'Illiez vers 1935
1935
Pierre Auguste Chappuis
Succession Pierre Auguste Chappuis et Photo Elysée Lausanne
Clocher-porche de l'Eglise Saint-Maurice de Val-d'Illiez vers 1935
1935
Pierre Auguste Chappuis
Succession Pierre Auguste Chappuis et Photo Elysée Lausanne
Intéressante photographie de Pierre Auguste Chappuis centrant son image sur le porche de l'Eglise de Val-d'Illiez, mais avec un intérêt pour son auvent. L'Eglise Saint-Maurice, devenue trop petite a été reconstruite en 1687 conservant le clocher de 1434 qui sera exhaussé par la suite. Le cimetière se trouve à droite avec une belle croix en fer forgé ajourée. Un petit panneau en bois porte l'inscription: "fermez la porte du cimetière...".
L'auvent n'est pas recouvert de tavillons mais il pourrait s'agir d'écailles de fer-blanc, couverture inhabituelle pour la région que le curé Jean Joseph Gillabert (1830-1867) souhaitait que l'on mette en couverture du clocher lorsqu'en 1834, il avait été exhaussé d'un étage, (celui qui deviendra l'étage de l'horloge en 1909). L'auvent contient un losange dans lequel se trouve une croix avec une date, de part et d'autre, 1836. Je n'ai pas trouvé d'autre hypothèse pour cette date que celle de la consécration du nouveau clocher...Au-dessus de l'auvent, une horloge ronde, avec quelques heures en chiffre romain mais sans aiguilles, elle est délimitée par un rebord et logée dans un carré. Il s'agit peut-être (mais sans aucune preuve..) de ce qui reste de la nouvelle horloge mise en place en 1863, qui fut logée, en le remplaçant, dans le cadran solaire.... C'est néanmoins possible car la restauration de l'église en 1967 a fait ré-apparaître (mention d'une réhabilitation du cadran p.413 dans Monthey MAH de P. Elsig et Romaine Syburra-Bertelletto), au même endroit, un cadran solaire portant l'inscription "Carpe diem",
Image de Claude Abächerli
ou comme l'illustre dans l'ensemble la photographie de 2018 d'Albin Salamin
En revenant à l'image de Pierre Auguste, on voit, de part et d'autre de l'entrée, deux chapelles extérieures: la première, dédiée aux Âmes du Purgatoire, du côté sud de l’édifice, la seconde, dédiée aux saints Sébastien et Fabien, du côté nord.Ces deux annexes seront absorbées dans une structure en prolongement du toit de la nef en 1962, telle qu'on le voit sur l'image ci-dessus.
https://notrehistoire.ch/entries/3p8DOD6xB5A
4 novembre 2020
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Et encore j'en ai d'yeux que pour l'image de Pierre Auguste Chappuis, celle de vers 1935
J’ai publié sous notrehistoire.ch/entries/LJYMJ... une image de détail du cadran solaire de 1967 qui, entre nous, je ne trouve pas particulièrement joli. Il est peint sur deux plaques en métal rivetées et vissées au clocher, chose assez rare pour un cadran sur une église. Au moins, on aurait pu choisir des couleurs un peux plus chaudes que ce triste gris. Quant à l’existence d’un cadran plus ancien, antécédent l’horloge, Jean-Marc Biner n’en parle pas dans son livre sur les cadrans solaires du Valais.
Merci de votre commentaire (je l'espérais...), c'est Charles Zimmermann architecte cantonal qui s'est occupé de la restauration de l'Eglise , et ce serait diablement intéressant de prendre connaissance de l'argumentation en faveur de la "réhabilitation" du cadran solaire qui pourrait avoir été mis en place, en 1834, lorsque la tour du clocher et la flèche ont été modifiées. Un petit dessin du curé Gillabert figure dans MAH Monthey à la page 413 avant les transformations et je n'y vois par de cadran solaire...
Le fait que le cadran actuel est inséré exactement dans le cadre rectangulaire ou se trouvait l’horloge donne une possible explication au matériel (plaques métalliques) utilisé par le cadran : il s’agit d’une sorte de «couvercle» pour boucher le trou laissé quand on a enlevé l’horloge. Le cadran a été préparé probablement dans un atelier et puis vissé à sa place en évitant des travaux de maçonnerie. Il faudrait vérifier à l’intérieur du clocher. Le fait que les heures sur le cadran soient limitées de 10 heures le matin à 15 heures bien que le clocher soit illuminé par le soleil de l’après-midi au moins jusqu’à 17 heures trouverait aussi son explication logique: les dimension étant données par le cadre rectangulaire, on n’avait assez de place pour y ajouter le heures au-delà de 15 h !!
Oui c'est possible, mais, si je ne me trompe pas, il aurait été possible d'ajouter des heures verticalement, la simplification du cadran pourrait être une sorte de désistement, abandonner la fonction et conserver le côté esthétique ?
Oui, on aurait pu, mais en sacrifiant le devise ou bien en réduisant les dimensions du cadran -ce qui n’est jamais une bonne idée. Ce cadran est en effet plus esthétique que fonctionnel : comme il est dépourvu de lignes horaires. Il faut donc se baser sur le milieu des chiffres romains pour « deviner » quand il est midi ou une heure ou trois heures…. Et pourtant, en partant du milieu des chiffres romain j’ai calculé à l’inverse ce cadran en arrivant à des paramètres tout-à-fait raisonnables. Donc ce que l’on appelle la ‘construction’ du cadran (= calculs astronomiques sur lesquels le cadran se base) n’est pas mal du tout, son exécution pas exceptionnelle. Et pourtant il y a quelque chose qui me dérange. En regardant l’image qui paraît dans le livre de Biner "Cadrans solaires du Valais" (dont je n’ai qu’une mauvaise reproduction) qui ne porte pas de date, mais doit être antécédente à l’année de publication, 1974, il me semble que le cadran n’est pas au 100% celui que l’on voit aujourd’hui. Très semblable, et pourtant…. Je ne vois pas les deux plaques ni les rivets, le style semble un peu différent, le soleil plus foncé (mais c’est une image en noir/blanc) aussi,lettres et chiffres sont en une écriture un peu différente, plus maigre, et les rouleaux en spirale de la cartouche avec les heures sont aussi différentes. Qu’est-ce que j’en déduis ? Que le cadran de 1967 (s’il n’était pas plus ancien, en tout cas après 1935 !!) a été restauré assez fidèlement ou bien remplacé par la version sur plaques en métal très semblable. Mais l’on a à faire avec deux versions de ce cadran, pas une seule ! Qui en saurait plus ?
Merci d'avoir rebondi et je suis certain comme vous que les 2 images correspondent à 2 états distincts, le soleil de gauche a ses flammèches supérieures orientées dans le sens horaire, alors que le soleil droit les a orientées dans le sens antihoraire! De plus les caractères d'imprimerie utilisés ne sont pas les mêmes.. Cette image de la médiathèque de Chiffelle est datée 1950-52 et le cadran solaire est toujours occupé par le squelette de l'horloge de 1863.. Si l'on donne au mot "réhabilitation" utilisé par Elsig, la 1ère version Biner devrait être celle de 1967. Cette autre image, antérieure à celle d'Albin Salamin, laisse supposer, entretemps, le passage du peintre, qu'en pensez-vous ?
Pas facile si une image n’est pas datée--- En tout cas le cadran en version „Biner“ était déjà un peu abimé autour des chiffres, donc on l’a restauré ou réhabilité (ou substitué....). Je pense que la première version (1967) était peinte sul le crépis et n’a pas tenu longtemps, mais je suis toujours convaincu que la deuxième version métallique n’a pas été peinte sur place mais ailleurs et montée après. Avec une restauration sur place, on n’aurait pas changé le sens des flammèches supérieures. C’est tout ce que je peux dire en me basant sur ce que l’on a. En tout cas, très intéressant !