Avenches romaine
Avenches romaine
A la fin du premier siècle de notre ère fut érigé un grand temple dont il reste deux colonnes. La plus grande des deux porte le nom de cigognier, parce que des cigognes y ont fréquemment habité un nid installé à son sommet. Elle est emblématique d’Avenches.
L’emplacement de ce sanctuaire fut partiellement exploré dans les années 1938-1940 par des chômeurs et des français internés sous l’égide de l’archéologue cantonal Louis Bosset. C’est alors qu’on découvrit, dans un caniveau, le buste en or de l’empereur Marc Aurèle :
notrehistoire.ch/entries/J78rg....
Il est temps de faire travailler notre imagination. Sur ce grand emplacement herbeux, imaginez la vaste cour intérieure (80 mètres par 61), qui était bordée sur trois côtés de portiques à colonnades. Au sud un grand mur fermait la cour et était percé d’une porte. Voici la maquette de cet ensemble pour nous aider à mieux le comprendre :
Edifié en 98 de notre ère, « ce sanctuaire était orienté dans l’axe du théâtre et formait avec ce dernier un ensemble architectural majeur ». Au vu de son importance, ce sanctuaire devait servir au culte rendu à l’empereur et être également dédié à des divinités vénérées par les Helvètes.
Source : site Aventicum
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