Façonné par l'éboulement préhistorique de Sierre, le Lac de Géronde peut être un ancien bras du Rhône, bordé à l'ouest par le versant raide de la Colline de Planzette; Chippis et l'entrée du vallon de Réchy

Au nombre des images récoltées dans la Région de Sierre, on peut aisément penser que Pierre Auguste Chappuis et son épouse ont trouvé là intérêt et grand plaisir..Photographie de Pierre Auguste Chappuis

Je ne résiste pas à l'envie d'insérer ce texte extrait du document déjà cité La ville de Sierre de l'EPFL:

Il y a 5'000 ans, les premiers colons sont des cultivateurs à la recherche de nouvelles terres, qui s'approprient le territoire sierrois désormais hors des glaces. Le site de l'actuelle ville de Sierre n'est occupé que ponctuellement, sur les collines de Géronde, de Planzette et de l'Ancien Sierre. Cette colonisation est due au Rhône, encore sauvage, dont le lit capricieux n'est pas encore endigué à un endroit fixe. La seule possibilité d'habiter la région d'une manière sûre et durable reste de s'approprier les lieux élevés, bien à l'abri des marécages inhospitaliers. Pendant l'âge du fer, entre 800 et 450 av. J.-C., (déja avant le second âge du fer -400 à-300 qui correspond à la Civilisation de la Tène, émission RTS sur NH) des tribus celtiques occupent la vallée du Rhône et absorbent les populations autochtones : les Nantuates (ceux de la vallée) dans le Chablais, les Véragres (combattants belliqueux) à Martigny, les Sédunes (bien assis) dans le Valais central et les Ubères (en relation avec les Lépontiens) dans le haut-Valais.Durant l'époque romaine, alors que la vallée du Rhône est déjà reconnue comme entité géopolitique, la Civitas Vallensium, le « Vieux-Sierre » se concentre sur les collines qui bordent le lac de Géronde, alors centre d'intérêt régional d'une certaine importance. La colline de Géronde reste la plus prisée et l'église du monastère des Bernardines contient encore quelques vestiges.Au Moyen-Age, plusieurs châteaux et demeures fortifiées sont érigées sur les collines. L'unique édifice militaire ayant survécu aux guerres féodales reste la Tour de Goubing dont un manuscrit relate la présence déjà en 1297.

Pour ceux qui seraient intéressés par la présence des Celtes en Valais avant l'arrivée de César, l'article "Les bracelets valaisans" de David Viollier 1929 et celui plus récent de Trümpler, Bérard et Sauter UNIGE, Tombe de la Tène trouvée dans le village du Levron 1957