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J.S. BACH, Cantate BWV 105, OSR, Ernest ANSERMET

mai, 1966
Label LONDON pour disque et photos, René Gagnaux pour restauration et texte
Label LONDON pour disque et photos, René Gagnaux pour restauration et texte

Johann Sebastian Bach, Kantate «Herr, gehe nicht ins Gericht mit deinem Knecht» (Seigneur, épargne le jugement à ton serviteur), BWV 105, Agnès Giebel (S), Helen Watts (A), Ian Partridge (T), Tom Krause (B), Choeurs de la Radio Suisse Romande et Pro Arte de Lausanne, Roger Reversy, hautbois, Edmond Leloir, cor, Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, Genève, Victoria Hall, 29 au 31 mai 1966

  1. Chorus: Herr, gehe nicht ins Gericht ... 07:12 (-> 07:12)
  2. Recitativo (A): Mein Gott, verwirf mich nicht 01:13 (-> 08:25)
  3. Arie (S): Wie zittern und wanken ... 06:46 (-> 15:11)
  4. Recitativo (B): Wohl aber dem, der ... 02:20 (-> 17:31)
  5. Arie (T): Kann ich nur Jesum ... 06:37 (-> 24:08)
  6. Choral: Nun, ich weiss, du wirst mir stillen 02:28 (-> 26:36)

Provenance: London OS 25996

Le texte et sa traduction:

René Gagnaux
J.S.Bach, BWV 105, Étiquette recto du disque London OS 25996
mai, 1966
J.S.Bach, BWV 105, Étiquette recto du disque London OS 25996

Une courte description de l'oeuvre:

La cantate «Herr, gehe nicht ins Gericht mit deinem Knecht» (Seigneur, épargne le jugement à ton serviteur), BWV 105, date du début de l'activité de Johann Sebastian Bach à Leipzig; composée pour le neuvième dimanche après la Trinité, elle fut jouée pour la première fois le 25 juillet 1723.

Elle commence par un choeur développé et passionné. Son texte, 2e verset du psaume 143, se concentre comme celui des arias et récitatifs sur l’évangile du jour, tiré de saint Luc (la parabole du mauvais riche et de Lazare). L’Adagio expressif et chromatique du choeur d’entrée, dans la sombre tonalité de sol mineur, possède le caractère d’une intense imploration. Au contraire, la deuxième partie de ce choeur, très contrastée, présentant un tempo rapide et un caractère fugué sur les mots «denn vor dir wird kein Lebendiger gerecht» (car devant Toi il n’est de justice humaine qui tienne), agit davantage de manière didactique par rapport au texte.

La première aria du BWV 105 «Wie zittern und wanken der Sünder Gedanken» (Combien tremblent et chancellent les pensées du pécheur) est l’exemple même d’idées musicales imagées. L’expression du chancèlement est exposée d’abord par une mélodie haletante et indécise du hautbois, puis illustrée par le solo de soprano, pendant que l’accompagnement des cordes en trémolo de croches et doubles croches exprime le tremblement. Par cet artifice, Bach parvient ici à exprimer simultanément en musique les mots „tremblent“ et „chancellent“ qui, dans le verset, se suivent l’un l’autre, formant ainsi une seule image à double sens. Inversement, l’aria de ténor, avec son affirmation «Jesus als Freund» (Jésus comme ami) présente un aspect de stabilité par la participation du cor.

Cité d'un texte de Christoph Wolff dans une traduction de Michel Stockhem

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