Tour du Château
Tour du Château
Vue en descendant dans la rue du château avec la tour de celui-ci, et c'est de ce côté là que se trouve le portail d'entrée pour ses visiteurs.
De 1536 à nos jours
Certainement incendié durant les Guerres de Bourgogne, le château, qui est récupéré par les Bernois en 1536, connaît un état d’abandon. Le grand corps de logis n’a plus de toiture. Les nouveaux propriétaires n’occupent que la tour circulaire nord-est, qui sert alors de prison. Dans sa proximité se trouvait un petit bâtiment qui abritait le local de la « question », soit le lieu où l’on instruisait le procès des condamnés.
En 1749, Berne vend l’ensemble du château à Jean Gressier, un riche Français « inspecteur des travaux et fortifications du Roy » ayant complété sa fortune dans les colonies, notamment en Guadeloupe. Ce dernier va faire de l’édifice une demeure privée. Il réhabilite le grand corps de logis qu’il fait percer de ses fenêtres actuelles selon l’ordonnance classique alors en vigueur. Côté cour, une bonne partie de la façade est intégralement reconstruite. Les fossés sont en partie comblés et les lices côté lac transformées en terrasse d’agrément. Pour bénéficier d’un meilleur ensoleillement, Gressier fait abattre la grande tour quadrangulaire.
Actuellement, si l’on s’approche du château depuis la ville, c’est l’aspect médiéval du bâtiment qui s’impose, caractérisé par la présence des anciens fossés qui précèdent une haute et forte muraille, flanquée de deux tours circulaires de la fin du XIIIe siècle. En revanche, vu depuis le lac, le corps de logis présente une sobre et élégante façade classique qui se devinait jusqu’il y a peu derrière une rangée de vieux peupliers d’Italie. De ce côté, l’édifice s’apparente aux nombreuses résidences d’été des milieux aisés, aux « campagnes » comme on disait alors, qui ont essaimé sur les bords du lac Léman dès le XVIIIe siècle.
Les deux tours d'angle, l'enceinte, les remparts et les fossés sont classés monuments historiques en 1973 et le Château est acheté en 1979 par la commune de La Tour-de-Peilz à la suite d'une votation populaire. Les dispositions intérieures d’origine du logis se voient actuellement surtout au rez-de-chaussée (boiseries, poêles en céramique), où sont organisées des réceptions. L’étage et les combles, quant à eux, ont été transformés lors de l’installation du Musée suisse du jeu, en 1987, qui occupe toujours les lieux à ce jour
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