J'opterai pour une séance de savonnage, brossage des mains de ce groupe d'infirmières, les lits sont d'une dimension adulte et le personnage pourrait avoir une petite moustache. Le table à droite m'évoque une table gynécologique et plutôt une table d'examen urologique si c'est un service exclusivement masculin, il y a des supports pour les jambes, le tabouret assez bas pour être à niveau de la zone examinée...Seraient-ce des infirmières de la Croix rouge de la grande guerre ?
Merci Philippe, effectivement le "bébé" dans le lit est un adulte. Malheureusement j'ai reçu ces documents en "vrac" sans information. L'intérêt de montrer cette photo était le grand nombre d'infirmières présentes dans cette salle, le nombre de lits et l'absence de matériel médical.
Puis-je vous donner mon avis ? Cette grande salle recouverte de catelles et disposant de plusieurs lavabos (j'en compte 5) pourrait faire partie d'une zone d'intervention chirurgicale. Je vois deux patients (et non un) couchés dans leur lit à roulettes, de nombreuses infirmières sont en train de se préparer (assistance opératoire ?) en pratiquant le sacro-saint lavage des mains et des avant-bras, à gauche savonnage et brossage. Les infirmières sur la droite semblent plonger leurs mains dans une petite bassine sur pied pouvant contenir un désinfectant, comme l'était les phénols ou le Dakin par exemple. Encore plus à droite, elles tiennent leurs mains jointes pour éviter tout nouveau contact et peut-être avant de mettre des gants. L'usage de ces derniers est apparu incidemment dans le courant du XIXème s. pour devenir plus courant au tournant du XXe s.. Le concept du lavage des mains est né bien avant la visualisation des bactéries sous le microscope de Pasteur. C'est la constatation du taux de mortalité élevé lors des accouchements qui a frappé le médecin-chirurgien Ignaz Semmelweiss, qui, en 1846, sciencesetavenir.fr/sante/semm... a imposé avec succès le lavage des mains en chirurgie et en obstétrique, Le lavage des mains, on nous le rappelle souvent par les temps qui courent, fut le premier stade mécanique avec savon de la désinfection auquel est venu s'ajouter le stade plus chimique, l'alcool actuellement. Cette image appartient donc à la passionnante histoire de la médecine...
Je dois avouer Albin, sans parler de l'étonnant silence de Sylvie Bazzanella, que je suis étonné de la suite polie mais peu constructive donnée à ma réflexion, pas de changement de titre pas de modification au commentaire, la galerie enfance est erronée, les mots-clés sont en partie inadéquats, c'est à se demander si j'ai eu la berlue ! Peut-être ? Berlue, au sens médical au XVI e s., correspondrait assez bien: trouble de la vue déformant la réalité et faisant apparaître des objets imaginaires.... La seule évidence d'une séance de lavage des mains dans une milieu hospitalier me suffirait pour en faire un document passionnant. Bien sûr, "mon histoire" m'aide, ma mère, sourcienne, avait, je m'en souviens encore, un façon très énergique de se laver les mains, en utilisant une petite brosse, et mon expérience médicale et hospitalière m'a laissé beaucoup de gestes et de comportements dans la mémoire... Ce mouvement d'humeur n'est pas la règle sur Notrehistoire, mais il aurait pu être évité...
Chère Madame, c'est vrai, j'aurai pu (du ?) rebondir sur votre commentaire; oui, la jeunesse de la plupart de ces infirmières, leur nombre élevé, c'était compatible avec une formation; bon, je ne voyais pas d'enseignante clairement positionnée ou de médecin, on a plutôt l'impression que les infirmières tournent la tête en direction du photographe. Et puis je voyais qu'en fait il y avait 2 malades, était-ce un cours au lit du malade... Mais surtout, en agrandissant l'image, mon attention fut attirée par ce qui me semble incontestable, ces infirmières étaient en train de faire un lavage des mains, manches relevées, le savon sur les mains et les avant-bras avec la fameuse petite brosse, puis un groupe se frottant les mains avec un liquide dans un petit bassin et enfin cette position d'attente mains jointes qui me rappelait le temps de mes stages en chirurgie. Alors oui, ce pourrait être un enseignement du lavage des mains...mais les deux gisants. De là, je suis plutôt parti dans une construction de scénario, hasardeuse certes , mais l'essentiel pour moi, pour nous, était que cette scène illustrait avantageusement l'histoire (notre histoire) du lavage des mains, l'histoire de l'hygiène, à l'hôpital mais aussi dans les Dispensaires antituberculeux, le lavage soigneux des mains faisant partie de l'enseignement donné par l'infirmière visitante, ou celle enseignée par des infirmières scolaires. J'avais le sentiment d'avoir bien fait avancer les choses, tout cela me semblait fort intéressant et j'avais envie (aussi...) de le partager...
Cher Monsieur, votre sentiment d'avoir bien fait avancer les choses est partagé par nous tous, soyez en certain.
Et non, vous n'aviez aucune obligation à rebondir sur mon commentaire.
Chers membres, merci pour tous ces commentaires. Cette photo m'a été envoyée avec une série d'anciens documents dont la source est inconnue (grenier, débarra, puces...).
La personne qui a pris cette photo était une personne du personnel soignant ou une personne en relation avec le malade. Elle n'est donc pas "officielle" (CICR) et elle a appartenu à une famille, mais elle montre bien l'ambiance dans les soins à une certaine époque.
J'opterai pour une séance de savonnage, brossage des mains de ce groupe d'infirmières, les lits sont d'une dimension adulte et le personnage pourrait avoir une petite moustache. Le table à droite m'évoque une table gynécologique et plutôt une table d'examen urologique si c'est un service exclusivement masculin, il y a des supports pour les jambes, le tabouret assez bas pour être à niveau de la zone examinée...Seraient-ce des infirmières de la Croix rouge de la grande guerre ?
Merci Philippe, effectivement le "bébé" dans le lit est un adulte. Malheureusement j'ai reçu ces documents en "vrac" sans information. L'intérêt de montrer cette photo était le grand nombre d'infirmières présentes dans cette salle, le nombre de lits et l'absence de matériel médical.
Autant de jeunes infirmières autour d'un seul malade, me font penser qu'elles sont en formation.
Puis-je vous donner mon avis ? Cette grande salle recouverte de catelles et disposant de plusieurs lavabos (j'en compte 5) pourrait faire partie d'une zone d'intervention chirurgicale. Je vois deux patients (et non un) couchés dans leur lit à roulettes, de nombreuses infirmières sont en train de se préparer (assistance opératoire ?) en pratiquant le sacro-saint lavage des mains et des avant-bras, à gauche savonnage et brossage. Les infirmières sur la droite semblent plonger leurs mains dans une petite bassine sur pied pouvant contenir un désinfectant, comme l'était les phénols ou le Dakin par exemple. Encore plus à droite, elles tiennent leurs mains jointes pour éviter tout nouveau contact et peut-être avant de mettre des gants. L'usage de ces derniers est apparu incidemment dans le courant du XIXème s. pour devenir plus courant au tournant du XXe s.. Le concept du lavage des mains est né bien avant la visualisation des bactéries sous le microscope de Pasteur. C'est la constatation du taux de mortalité élevé lors des accouchements qui a frappé le médecin-chirurgien Ignaz Semmelweiss, qui, en 1846, sciencesetavenir.fr/sante/semm... a imposé avec succès le lavage des mains en chirurgie et en obstétrique, Le lavage des mains, on nous le rappelle souvent par les temps qui courent, fut le premier stade mécanique avec savon de la désinfection auquel est venu s'ajouter le stade plus chimique, l'alcool actuellement. Cette image appartient donc à la passionnante histoire de la médecine...
Merci Philippe, je ne pensais pas obtenir autant d'informations sur cette photo, dont malheureusement je n'ai aucune source: lieu, date...
C'est l'inconvénient de ce genre de photos trouvé dans un débarras anonyme.
Je dois avouer Albin, sans parler de l'étonnant silence de Sylvie Bazzanella, que je suis étonné de la suite polie mais peu constructive donnée à ma réflexion, pas de changement de titre pas de modification au commentaire, la galerie enfance est erronée, les mots-clés sont en partie inadéquats, c'est à se demander si j'ai eu la berlue ! Peut-être ? Berlue, au sens médical au XVI e s., correspondrait assez bien: trouble de la vue déformant la réalité et faisant apparaître des objets imaginaires.... La seule évidence d'une séance de lavage des mains dans une milieu hospitalier me suffirait pour en faire un document passionnant. Bien sûr, "mon histoire" m'aide, ma mère, sourcienne, avait, je m'en souviens encore, un façon très énergique de se laver les mains, en utilisant une petite brosse, et mon expérience médicale et hospitalière m'a laissé beaucoup de gestes et de comportements dans la mémoire... Ce mouvement d'humeur n'est pas la règle sur Notrehistoire, mais il aurait pu être évité...
Monsieur Chappuis, mon commentaire aussi bref soit-il est déjà un début de réflexion. J'aurai espéré que vous l'appréhendiez dans ce sens.
Chère Madame, c'est vrai, j'aurai pu (du ?) rebondir sur votre commentaire; oui, la jeunesse de la plupart de ces infirmières, leur nombre élevé, c'était compatible avec une formation; bon, je ne voyais pas d'enseignante clairement positionnée ou de médecin, on a plutôt l'impression que les infirmières tournent la tête en direction du photographe. Et puis je voyais qu'en fait il y avait 2 malades, était-ce un cours au lit du malade... Mais surtout, en agrandissant l'image, mon attention fut attirée par ce qui me semble incontestable, ces infirmières étaient en train de faire un lavage des mains, manches relevées, le savon sur les mains et les avant-bras avec la fameuse petite brosse, puis un groupe se frottant les mains avec un liquide dans un petit bassin et enfin cette position d'attente mains jointes qui me rappelait le temps de mes stages en chirurgie. Alors oui, ce pourrait être un enseignement du lavage des mains...mais les deux gisants. De là, je suis plutôt parti dans une construction de scénario, hasardeuse certes , mais l'essentiel pour moi, pour nous, était que cette scène illustrait avantageusement l'histoire (notre histoire) du lavage des mains, l'histoire de l'hygiène, à l'hôpital mais aussi dans les Dispensaires antituberculeux, le lavage soigneux des mains faisant partie de l'enseignement donné par l'infirmière visitante, ou celle enseignée par des infirmières scolaires. J'avais le sentiment d'avoir bien fait avancer les choses, tout cela me semblait fort intéressant et j'avais envie (aussi...) de le partager...
Cher Monsieur, votre sentiment d'avoir bien fait avancer les choses est partagé par nous tous, soyez en certain. Et non, vous n'aviez aucune obligation à rebondir sur mon commentaire.
Chers membres, merci pour tous ces commentaires. Cette photo m'a été envoyée avec une série d'anciens documents dont la source est inconnue (grenier, débarra, puces...).
La personne qui a pris cette photo était une personne du personnel soignant ou une personne en relation avec le malade. Elle n'est donc pas "officielle" (CICR) et elle a appartenu à une famille, mais elle montre bien l'ambiance dans les soins à une certaine époque.
Merci
Oui, c'est bien, mais il faudrait l'enlever de la Galerie Petite enfance, il faut supprimer les mots-clés pouponnière, nurse, école de nurses...