J'ai eu l'immense privilège pour 100 dollars de voir l'un des derniers concerts d'OscarPeterson. C'était sold-out au Birdland sur la 44e rue. Mais le doorman m'a trouvé une petite place au bar contre mon "Franklin" tout vert et la preuve que j'étais un journaliste de la radio française. Porté jusqu'au piano par deux de ses musiciens, le maître tremblait et on sentait son combat épuisant. Une fois installé devant le clavier, Oscar se mit en route et je fus renversé par cette main droite au déplacement toujours gracieux, à l'impact percutant, à la production tellurique... une vraie cascade de sons entêtants émanant d'un Monsieur qui avait subi un AVC impactant sa main gauche. Bravo à ce grand monsieur pour son oeuvre. C'était un mardi soir d'août 2006, il avait fait chaud, les rues de New York luisaient de mille couleurs et le son sortant du Birdland ce soir là valait tous les Oscars du monde.
J'ai eu l'immense privilège pour 100 dollars de voir l'un des derniers concerts d'OscarPeterson. C'était sold-out au Birdland sur la 44e rue. Mais le doorman m'a trouvé une petite place au bar contre mon "Franklin" tout vert et la preuve que j'étais un journaliste de la radio française. Porté jusqu'au piano par deux de ses musiciens, le maître tremblait et on sentait son combat épuisant. Une fois installé devant le clavier, Oscar se mit en route et je fus renversé par cette main droite au déplacement toujours gracieux, à l'impact percutant, à la production tellurique... une vraie cascade de sons entêtants émanant d'un Monsieur qui avait subi un AVC impactant sa main gauche. Bravo à ce grand monsieur pour son oeuvre. C'était un mardi soir d'août 2006, il avait fait chaud, les rues de New York luisaient de mille couleurs et le son sortant du Birdland ce soir là valait tous les Oscars du monde.