Faire grève malgré la Paix du travail
Faire grève malgré la Paix du travail
Armand Magnin, ouvrier à la robinetterie Similor, militant communiste et représentant syndical dans la métallurgie genevoise, nous parle de la nécessité de faire grève afin d’être pris au sérieux par le patronat. Né en 1920, il entre chez Similor à 17 ans et y travaille jusqu’en 1954, date à laquelle il devient rédacteur au journal communiste La Voix ouvrière. Il deviendra secrétaire général du Parti du travail à Genève dès 1970, puis au niveau national de 1978 à 1987.
Ce témoignage est extrait d'un entretien avec Armand Magnin réalisé en 1992 par Alda de Giorgi en vue de l'exposition C'était pas tous les jours dimanche : vie quotidienne du monde ouvrier, Genève 1890-1950, organisée par le Musée d'ethnographie de Genève et le Collège du travail.
L'entretien complet fait l'objet d'un podcast disponible sur le site du Collège du travail: Voix d’en bas #8 : Armand Magnin (1920-2011), militant syndical communiste
Photo de couverture: Manifestation contre la Paix absolue du travail, Genève, 1er mai 1958. Collège du travail.
Galeries:

Quand les Romands font leur histoire...
Val d'Anniviers
Suspendus au bord du ciel, ses chalets noirs vous invitent. Ses raccards, ses champs en escalier, ses bois, ses pâturages. Ses rampes au soleil, ses pics, ses aiguilles, ses glaciers. Jusqu'aux larges épaules de l'alpe où tant d'entre nous ont fait leur apprentissage de grimpeurs. D'un bout à l'autre c'est un territoire fascinant. Un jardin tourmenté où éclosent sur le roc les fleurs fabuleuses et fragiles de la vie. Et quels noms qui chantent ! Fang, Niouc, Vissoie, Saint-Luc, Chandolin, Grimentz, Mission, Mayoux, Pinsec, Vercorin, Ayer et Zinal.