L'arrivée à Bourg-Saint-Pierre, la section allemande, désarmée est remise à la gendarmerie qui les emmènera dans un camp d'internement, avant de les renvoyer vers leur pays. Dans la presse locale valaisanne, dès la fin de la guerre, la grogne se fait sentir vis à vis de ces militaires qui ont appartenu à cette armée qui créa tant de malheur en Europe.

Le journal Le Confédéré du 15 juin 1945 écrivait entre autre : "Eh bien nous prétendons calmement mais clairement que la plaisanterie a suffisamment duré et qu'il doit y avoir tout de même une limite à notre bêtise...et il y a quelques maladresse à prolonger leur séjour en Valais..."

Il fallait tourner la page.

En conclusion, un soldat, des hommes, surveillaient les frontière de la Suisse. Malgré cela, plus de trois cent mille personnes ont trouvé un refuge plus ou moins durable sur le territoire helvétique.

Merci.

© Luc Saugy