L'Eglise

L'Eglise

© Collection G&P Marandola-Savioz, Ed. J. B. Rouvinez, Vissoye
Michel Savioz

L’église paroissiale, dédiée à sainte Euphémie, fut construite sur l’initiative du curé Thomas Gillet (1778 – 1847) de Vissoie, en 1808, et inaugurée en 1809. Deux autres églises, dont il ne reste que le clocher, la précédèrent au même emplacement.

L’abbé Antoine Clivaz (1734 – 1821), enfant de la paroisse, contribua pour beaucoup au financement de cette construction. Son nom est gravé sur la pierre tombale située au bout de la nef principale de l’église : FIERI FECIT + CLIVA 1809 (trad. litt. « a rendu possible + Cliva 1809 », sous-entendu « le financement de la construction »).

Le clocher actuel fut érigé en 1785, à la suite d’un incendie en 1784. Les six cloches furent fabriquées sur place et hissées au beffroi en 1785. Elles portent les noms respectifs suivants : Euphémie, Marie, Georges, Théodule, Barbe et François.

Le choeur de l’église, endommagé par un incendie en 1846, fut aussitôt remis en état. Un grand tremblement de terre, en janvier 1946, endommagea considérablement l’édifice qui dut être fermé durant plus d’une année. La dernière grande restauration remonte à 1975.

L’église a une grande nef unique voutée et un choeur allongé plus étroit. Le maître-autel de sainte Euphémie date de 1848, après l’incendie du choeur. Au milieu, un tableau représente sainte Euphémie, patronne de la paroisse. A gauche, se trouve la statue de sainte Barbe et, à droite, celle de sainte Catherine d’Alexandrie. Au sommet, vous pouvez observer la représentation de l’Ascension du Christ. Des deux côtés de l’autel, l’on peut voir les statues de saint Pierre, à gauche, et de saint Paul, à droite. Les autels latéraux datent des XVIIe et XVIIIe siècles. L’autel du Rosaire, à gauche, est dédié à la Vierge et celui de droite à saint Georges, deuxième patron de la paroisse. Sur la poutre de gloire, à l’entrée du choeur, on observe la crucifixion avec saint Jean et la Vierge.

Le premier orgue à tuyaux fut installé en 1812. On le remplaça, vers 1938, par un orgue électronique qui ne donna jamais satisfaction. L’achat de l’orgue actuel remonte à 1952. Il se compose de 17 jeux, deux claviers manuels et un pédalier. Les vitraux, représentant la vie du Christ, sont l’oeuvre de J. Bessac de Grenoble et datent de 1902.

(Source texte : valdanniviers.ch )

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Michel Savioz
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29 janvier 2012
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