La paroisse d'Icogne a depuis des siècles été rattachée à la paroisse de Lens. Cette dernière sera desservie par la communauté des chanoines du Grand-Saint-Bernard dès le XIIème siècle, jusqu'en 2012.

Ce n'est qu'en 1678 que la première chapelle d'Icogne fut construite. Elle sera bénie le 9 juin 1680 et consacrée à Saint Grégoire de Naziance, docteur de l'Église au IVème siècle.

Lors du tremblement de terre de 1946, la chapelle fut gravement endommagée et les paroissiens demandèrent aux architectes J. Ellenberger et A. Perraudin, la reconstruction d'un nouvel édifice en 1948. L'église fut agrandie entre 1966 et 1968, elle se trouve toujours sous la protection de Saint Grégoire.

En souvenir d'une importante inondation au XVIème siècle, la commune d'Icogne fait régulièrement célébrer une messe de Requiem en l'honneur de Sainte Barbe. Cette dernière serait aussi la patronne de la paroisse.

Une des statues du cœur de cette église, représentant Saint Grégoire est l'œuvre de l'artiste genevois Willy Vuilleumier. (voir des photos de ses œuvres

ICIet une autre photo

ICI). Malheureusement je ne sais pas laquelle?

Un détail du maître autel. Il est probablement que la statue centrale devrait représenter Saint Grégoire de Nazianze*, elle serait la création de l'artiste.

Devant l'église nous pouvons également voir une plaque de bronze pour honorer un citoyen de la commune: Mgr Étienne Barthélemy Bagnoud, né le 5 janvier 1803, Abbé de St-Maurice en 1834, père Conciliaire de Vatican I, 1er évêque titulaire de Bethléem en 1840, mort le 2 novembre 1888.

* Information complémentaire de Sylvie Bazzanella:

Lu sur la toile :

*Icogne a deux saints patronaux : Saint Grégoire et Sainte Barbe. Pour la petite histoire, il est bon de savoir qu'à ses débuts, la commune d'Icogne avait choisi Saint Grégoire Ier le Grand, fêté le 12 mars ; mais pour des raisons de date et de labeur, c'est Saint Grégoire de Nazianze, dit le théologien, Evêque et Docteur de l'Eglise, qui se fête actuellement (9 mai). Né à Arianze, vers 330, il mourut à Nazianze en 386. Ses écrits dogmatiques, pleins d'un charme austère, et de l'empreinte d'une foi encore nouvelle et candide, l'ont fait appeler, de nos jours, le poète du christianisme oriental.

D'autre part, les vitraux de l'église sont l'œuvre de l'artiste français Jacques Le Chevallier et dates de 1950. (M.Jean-Louis Pitteloup)* Merci