Gabriel Mingard

Gabriel Mingard

12 mai 2013
A.M. Martin
Anne-Marie Martin-Zürcher

Cette plaque se trouve au numéro 7 de l'avenue des Bergières Lausanne. Sur la façade du Château de Beaulieu.

baptême 10.12.1729 à Lausanne, décès 8.12.1786 à Lausanne, prot., de Grandson et Chapelle-sur-Moudon. Fils de Jean Pierre Daniel, pasteur, et d'Anne Catherine Andrié. ∞ 1762 Everardine-Henriette van Schinne, fille du bourgmestre d'Amsterdam. Consacré en 1754, M. fut pasteur de l'Eglise wallonne de Breda (1756-1763), diacre à Grandson (1765-1770) et à Orbe (1770-1773), puis pasteur à Assens, paroisse mixte à majorité catholique (1779-1786). Grâce à la fortune de son épouse, M. acheta la campagne des Uttins, au nord-est de Lausanne, où il fit bâtir le château de Beaulieu. C'est là qu'il rédigea, entre 1770 et 1775, 418 articles pour l'Encyclopédie d'Yverdon, qui font de lui l'un des principaux collaborateurs de Fortuné-Barthélemy de Félice. M. avait aussi traduit de l'italien deux ouvrages de Pietro Verri, les Pensées sur le bonheur (1766) et les Réflexions sur l'économie politique (1773). En 1777, il publia un Abrégé élémentaire de l'histoire universelle et collabora au Dictionnaire universel raisonné de justice naturelle et civile de Félice. Membre de la Société littéraire de Lausanne, fondateur de la Société typographique de Lausanne et d'une manufacture de tissage à Saint-Sulpice (VD).

Tiré de: Dictionnaire historique de la Suisse

Gabriel MINGARD - Pasteur, il rédige des articles de philosophie, d'anthropologie et de théologie. Il est l'un des collaborateurs les plus estimés des encyclopédistes d'Yverdon. Comme le souhaite F.-B. De Felice, il accepte de transgresser les frontières de l'orthodoxie protestante, en faisant appel à la raison pure. Accusé parfois d'irréligion, il utilise d'autres initiales (M.D.B.) pour signer ses articles les moins orthodoxes; dès lors ils sont trouvés conformes!

Vous devez être connecté/-e pour ajouter un commentaire
11 mai 2013
764 vues
0 like
0 favori
1 commentaire
2 galeries