Temple de Champel à Genève
Temple de Champel à Genève
Donnant sur le Plateau de Champel, le temple, inauguré en 1933 et pourvu d'une extension sur le devant à la fin des années soixante, témoigne par son caractère récent de ce que le quartier de Champel, était encore il y a moins d'un siècle une campagne peu lotie sans besoin d'y édifier un lieu de rassemblement religieux. Ce n'est qu'à l'extrême fin des années 20 que la nécessité apparait, avec l'urbanisation progressive (construction des immeubles Bovy/Reverdin sur le Plateau, percement de la rue de l'Athénée au-delà des Tranchées, etc...) de faire sortir de terre un temple, sur une ancienne propriété du chemin Bertrand. Les plans d'origine (croix grecque surmontée d'une coupole, éclairage naturel faîtier et latéral) sont dus aux architectes Antoine Leclerc, Auguste Bordier, Adrien Haas et Emile-Albert Favre. Quand le temple a été agrandi, il a perdu sa coupole et sa chaire massive. Il a été pourvu d'un orgue et adjoint d'une chapelle et de locaux paroissiaux modernes conçus par l'architecte Marc Mozer. La petite maison de maître qui servait de maison de paroisse (Maison Pavarin) a été détruite.
A gauche : façades arrières des immeubles de l'avenue de Peschier.
A droite : façades arrières des immeubles de l'avenue Dumas.
A l'extrême droite : les deux vénérables platanes de la parcelle d'origine.
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.