Théodore Monod
Théodore Monod
En 1955, Théodore Monod raconte l'une de ses expéditions dans le Sahara occidental (probablement entre l'Adrar en Mauritanie et Araouan au Mali) au micro de Louis-Albert Zbinden. Accompagné de deux soldats marocains de l'armée coloniale française et de cinq chameaux, il a marché vingt-deux jours cinglant le désert d'une droite parfaite.
Son but était d'étudier le no man's land que représente cette région. Quasiment vide de population, le désert regorge de vie et de traces: antilopes, fennecs et insectes divers, mais aussi des vestiges du Néolithique comme des vertèbres de poisson, signe sûre que ces immensités ont connu il y a bien longtemps un autre destin.
Naturaliste humaniste, Théodore Monod, ami de Louis Massignon et admirateur d'Albert Schweizer a été tout au long de sa vie à la fois pacifiste, antimilitariste, écologiste, ainsi que végétarien engagé contre la corrida et la chasse.
(Source photo: TSR 1996)
Journaliste: Louis-Albert Zbinden
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Val d'Anniviers
Suspendus au bord du ciel, ses chalets noirs vous invitent. Ses raccards, ses champs en escalier, ses bois, ses pâturages. Ses rampes au soleil, ses pics, ses aiguilles, ses glaciers. Jusqu'aux larges épaules de l'alpe où tant d'entre nous ont fait leur apprentissage de grimpeurs. D'un bout à l'autre c'est un territoire fascinant. Un jardin tourmenté où éclosent sur le roc les fleurs fabuleuses et fragiles de la vie. Et quels noms qui chantent ! Fang, Niouc, Vissoie, Saint-Luc, Chandolin, Grimentz, Mission, Mayoux, Pinsec, Vercorin, Ayer et Zinal.