Le café pour les hommes. La fontaine pour les femmes ! C'est en effet dans les cafés, nombreux sur le territoire de la commune, que les hommes se retrouvent pour parler des affaires courantes, de politique et des élections.

En 1869, le café des frères Jappel est l'un des trois établissements d'une certaine importance sur le territoire de la commune qui paient entre 72 et 96 francs de taxe annuelle. Le bâtiment est maintenant transformé en maison d'habitation. Les deux autres établissements sont entre les mains de Jean-Pierre Braillard et de Jean-Pierre Martin.

En 1907, un document recense tous les cafés, auberges, logeurs et vendeurs de vin et en dénombre 25 ! A l'époque, on donnait une patente à tout vigneron qui souhaitait écouler son vin. Chacun ouvre son débit de boisson qui comprend parfois simplement un banc et quelques tabourets autour de la table de cuisine. Dès que le vigneron a fini de vendre ses deux ou trois tonneaux de vin, il ferme son établissement pour le reste de l'année !